Bien que Dubaï ait l’un des codes sociaux les plus indulgents des pays situés dans le golfe Persique, les autorités offrent occasionnellement en exemple ceux qui méprisent la loi ouvertement. Pendant notre séjour de deux ans dans cette métropole, le bruit a couru que certains Occidentaux avaient été condamnés à l’emprisonnement pour s’être embrassés en public ou avoir échangé des messages textes à forte connotation sexuelle.

Le roi Assuréus, qui régnait sur 127 provinces allant de l’Inde à la région du Nil Supérieur (ES 1.1), a fait de sa femme, la reine Vasthi, un exemple à ne pas imiter lorsqu’elle a refusé de se présenter devant lui comme demandé (V. 19).

Pendant six mois, le roi avait exhibé la splendeur de son royaume (V. 3,4), après quoi il avait offert à tous ses sujets, du plus petit au plus grand, un festin de sept jours (V. 5‑8). Le dernier jour des festivités, le roi Assuérus a ordonné aux eunuques d’amener devant lui la reine Vasthi afin de montrer sa beauté éblouissante aux gens présents (V. 10,11).

Son refus de lui obéir a rendu le roi furieux. Il l’a donc donnée en exemple afin que les femmes du royaume n’agissent pas comme elle envers leur mari (V. 16‑18). La reine Vasthi a été bannie sur‑le‑champ de la présence du roi, et un édit selon lequel chaque femme devait obéir à son mari (V. 20-22) et qu’une nouvelle reine serait choisie pour remplacer Vasthi (V. 19) a été promulgué.

Les conséquences honteuses de notre désobéissance aux commandements de Dieu peuvent aussi être vues des autres et leur servir de sérieuse mise en garde. Toutefois, Dieu ne nous couvrira jamais de honte : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (RO 8.1). Il est possible que nous éprouvions une tristesse selon Dieu qui « produit un changement d’attitude qui conduit au salut » (2 CO 7.10 ; Semeur), mais Dieu promet de ne plus se souvenir de nos péchés (HÉ 8.12).