Sombre perspective
Au Moyen Âge, certains moines conservaient un crâne sur leur bureau pour se rappeler leur état mortel et leur mort à venir. Ce presse-papiers osseux évoquait explicitement l’aspect éphémère de leur existence et leur remémorait leur besoin de bien hiérarchiser leurs priorités.
Au‑delà du temps
Au cours de 2016, des troupes de théâtre en Grande-Bretagne et partout dans le monde ont mis en scène des productions spéciales pour souligner le 400e anniversaire de la mort de William Shakespeare. Des concerts, des conférences et des festivals ont attiré des foules désireuses de célébrer l’oeuvre impérissable de l’homme que l’on considère en général comme le plus grand des dramaturges de langue anglaise. Ben Jonson, l’un des contemporains de Shakespeare, a écrit à son sujet : « Il n’appartenait pas à son époque, mais à tous les temps. »
Terre sainte
Lorsque j’étais adolescent, j’ai fait un voyage scolaire à Londres. Âgé de seulement 14 ans, je portais malheureusement plus d’attention à mes repas et à mes camarades de classe qu’aux magnifiques sites que nous visitions. Un jour, je me suis trouvé devant les ruines d’un mur romain qui m’a tellement émerveillé que j’ai temporairement cessé de m’intéresser à ce qui captive les adolescents. J’étais rempli d’humilité au toucher de cet objet. La mousse et les pierres semblaient sacrées, et j’avais l’impression de me tenir sur une terre sainte.
Prêt au changement ?
La maîtrise de soi est probablement l’un des fruits de l’Esprit les plus difficiles à acquérir. Combien de fois nous arrive‑t‑il de céder à une mauvaise habitude, à une attitude répréhensible ou à une fausse perception de la réalité ? Nous faisons la promesse de nous améliorer. Nous nous engageons à rendre des comptes à quelqu’un. En notre for intérieur, nous savons très bien n’avoir ni la volonté ni la capacité de changer. Nous aurons beau en parler, échafauder des plans, lire des livres de perfectionnement personnel, reste que nous aurons toujours du mal à surmonter beaucoup de choses qui nous habitent et à demeurer maîtres de nous‑mêmes.
Des instruments choisis
Ma fille n’a que cinq ans, mais déjà elle se considère comme une « artiste ». Un jour nous discutions de pinceaux et j’en ai choisi deux que je lui ai tendus. Le premier était mince et ses poils se terminaient en pointe fine. L’autre était plus large et plus épais. Je lui ai expliqué que les artistes utilisent généralement les plus gros pinceaux pour remplir les plus grandes surfaces, alors que les petits pinceaux sont plus appropriés pour peindre de petites surfaces et pour créer des détails. Pour peindre, il faut choisir le bon outil au bon moment lors du processus artistique.
Prête pour le mariage
J’ai faim ! » m’a dit ma fille de huit ans. « Je suis désolée, mais je n’ai rien pour toi. Jouons donc au tic‑tac‑toe », lui ai‑je répondu. Il y avait une bonne heure que nous attendions l’arrivée de la mariée à l’église en vue de ce qui devait être la célébration d’un mariage censée commencer à midi. En me demandant combien de temps encore nous allions devoir attendre, j’espérais pouvoir tenir ma fille occupée jusqu’au commencement du mariage.
Entièrement dévoué
Quand je donne des cours de préparation au mariage à de jeunes couples, je leur pose toujours ces questions : « Pourquoi vous aimez-vous ? Pourquoi voulez-vous passer le reste de vos jours avec cette personne ? » Ce que je veux vraiment observer c’est un éclair de passion, un tremblement de désir. Je ne veux pas simplement entendre des jugements rationnels (« Nous nous complétons », « Nos familles approuvent notre union », « Je crois que nous avons les éléments essentiels pour réussir notre vie de famille. ») Ces remarques sont bonnes, mais je veux aussi voir à quel point leur âme a soif l’une de l’autre, à quel point ils sont réellement eux-mêmes en présence l’un de l’autre. Je veux entendre quelque chose qui m’indique que tout leur être s’est engagé dans cette relation transformatrice qui culminera dans le mariage.
Prière urgente
Le 11 septembre 2001, Stanley Praimnath travaillait au 81e étage de la tour sud du World Trade Center lorsqu’il a vu un avion se diriger tout droit sur lui. Stanley a vite prié en plongeant pour s’abriter sous un bureau : « Seigneur, je ne le peux pas ! Prends les commandes ! »
Suivre et planifier
Lorsque j’ai repéré quelques pistes fraîches, j’en ai déduit qu’elles venaient d’un grand wapiti, presque certainement un mâle. J’ai donc découvert l’endroit où il allait se coucher durant la journée et j’ai préparé mon embuscade du soir. Je suis resté immobile pendant deux heures avant qu’il sorte du bois et ne s’approche à huit mètres de moi. Apparaissant juste derrière moi, il a senti mon odeur dans le vent et a pris la fuite. Mon plan soigneusement élaboré avait été à deux doigts de réussir, mais en fin de compte, il n’a servi à rien.
La décision d’Evie
Evie était du nombre des 25 adolescents américains d’une chorale de lycée à se rendre en Jamaïque pour y chanter, évangéliser et témoigner de l’amour de Dieu à des gens issus d’une culture et d’une génération différentes des leurs.