Adam avait mangé du fruit défendu et il devait maintenant en assumer les conséquences. Dieu, qui marchait dans le jardin, « [a appelé] l’homme, et lui [a dit] : Où es-tu ? » (GE 3.9.) Plus tard, lorsque Dieu a repris Caïn pour avoir tué Abel, il lui a demandé : « Où est ton frère Abel ? » (4.9.) Cela nous rappelle que ceux qui rejettent Dieu sont susceptibles de blesser les gens.

Ouvrez n’importe quel livre des prophètes de l’Ancien Testament et vous trouverez rapidement des mises en garde contre l’idolâtrie et l’injustice, et l’annonce du jour de l’Éternel où chacun devra rendre compte de ses actes. Pensez à Amos qui se plaint de ce que les Israélites « ont méprisé la loi de l’Éternel et […] n’ont pas gardé ses ordonnances » (AM 2.4). Leur rébellion les amène à se tourner l’un contre l’autre ; ils « piétinent les pauvres en leur brisant la tête dans la poussière et ils faussent le droit des humbles » (V. 7 ; Semeur). Leur violence ne durera toutefois pas éternellement, puisque le « jour de l’Éternel » viendra soudainement et que l’on ne pourra lui échapper (5.18‑20). Leur seul espoir est la repentance. « Cherchez l’Éternel, et vous vivrez ! » (V. 4‑6.)

Les prophètes répètent ce message puisqu’il correspond exactement à ce que nous avons besoin d’entendre. Nous tentons souvent de « nous prendre pour Dieu », ce qui nous amène à blesser les gens qui s’opposent à nous. En nous soumettant plutôt à Dieu, nous découvrirons qu’il deviendra plus facile de servir les autres avec joie. Jésus a fait remarquer ce lien entre Dieu et les autres et nous a amenés à considérer le double commandement de l’amour qui résume chaque règle de l’Écriture : Aime Dieu de tout ton coeur et ton prochain comme toi-même (MT 22.37‑40).

Les premiers péchés de l’Écriture soulèvent deux questions essentielles, que Dieu continue de nous poser aujourd’hui : Où es-tu ? Où est ton frère ? Le Seigneur nous fournit tout ce dont nous avons besoin pour l’aimer et le suivre. Puissions-nous le faire sans poser de questions !