Andrew Leisewitz, mari et père aimant, est un ancien de notre Église. Il est également un professeur de médecine vétérinaire de réputation internationale. Mais même les professeurs doivent acquitter le péage sur les routes de l’Afrique du Sud. Un jour, Andrew a oublié son portefeuille chez lui ; il a donc dû mendier de voiture en voiture pour s’acquitter du péage. Les employés du poste et la plupart des conducteurs ne se sont pas montrés sympathiques envers lui. Il importait peu, à ce moment-là, qu’il soit un professeur très respecté ; il a dû s’humilier et demander de l’aide.

Contrairement à mon ami qui a dû s’abaisser dans cette situation, le prophète Sophonie a supplié le peuple de Dieu de se repentir humblement et de le chercher afin d’éviter l’annihilation (SO 2.2,3). Au début du règne du roi Josias de Juda, le peuple s’était éloigné de Dieu et ne cherchait plus sa direction (1.4‑6). Son orgueil l’avait conduit loin de l’Éternel (V. 12).

Sophonie a averti les Israélites de l’approche du jour du jugement, où ils ne pourraient compter sur rien pour les sauver de la condamnation qu’ils s’étaient attirée (V. 7,14,18). Son message ne s’adressait pas uniquement aux habitants de Juda et de Jérusalem, mais à toutes les nations du monde – des nations appelées à adorer l’Éternel dans leur propre pays (V. 11).

La bonté de Dieu nous pousse à la repentance et, puisque nous devrons lui rendre des comptes, nous ne pouvons que nous confier humblement en lui seul (RO 2.4). Le jour vient où l’Éternel lui-même vivra au milieu de nous – son peuple ; le mal sera vaincu, et nous mangerons et dormirons en paix (SO 3.13). Dieu prendra plaisir en nous, et son amour calmera toutes nos peurs ; il aura pour nous des transports d’allégresse (V. 17).

Puissions-nous nous tenir humblement devant Dieu aujourd’hui et avoir confiance en son amour !