Le fils de mon ami aime construire des choses. À dix ans, il a essayé de construire une cabane dans un arbre en partant de zéro. La structure semblait assez solide, mais en y regardant de plus près, nous avons constaté que ses supports n’étaient pas droits. Le fils de mon ami avait besoin de connaissances et d’instruction afin de créer un habitat de bois dont la structure allait être solide et tenir bon.
Les paroles que nous nous disons les uns aux autres doivent aussi être droites – et refléter la sagesse de Dieu. Le prophète Malachie a déclaré aux sacrificateurs d’Israël : « Car le prêtre doit s’attacher à enseigner la connaissance, c’est vers lui que l’on vient pour recevoir l’enseignement […] Mais […] par votre enseignement, vous avez fait tomber beaucoup de gens dans le péché » (2.7,8 ; Semeur). Dieu a donc porté cette accusation : « [Vous] ne suivez pas les voies que j’ai prescrites et […] vous avez montré de la partialité quand vous donnez vos instructions » (V. 9).
La portée des principes en Malachie s’étend jusqu’à nous tous lorsque nous considérons la vérité remarquable d’Exode 19.6. Dieu a dit à Moïse : « [Vous] serez pour moi un royaume de prêtres, une nation sainte. Telles sont les paroles que tu transmettras aux Israélites. » (Semeur) L’apôtre Pierre a plus tard repris ce thème et l’a appliqué à tous les croyants : « [Et] puisque vous êtes vous aussi des pierres vivantes, édifiez-vous pour former un temple spirituel et pour constituer un groupe de prêtres consacrés à Dieu, chargés de lui offrir des sacrifices spirituels qu’il pourra accepter favorablement par Jésus-Christ » (1 PI 2.5).
La clé de cette déclaration remarquable est la formule « par Jésus-Christ ». Grâce à ce que Jésus a fait, Pierre nous appelle des « prêtres consacrés à Dieu ». Par Jésus, notre Grand Sacrificateur, nous sommes devenus des pierres vivantes – qui servent à édifier le Temple droit de Dieu. Puisque nous faisons partie de cette solide structure, nous offrons sa grâce, sa vérité, son amour et ses paroles à ceux qui le cherchent.
Comment abordez‑vous la tension qui existe entre la vérité, l’amour et la justice ? Avez-vous tendance à juger ou à plutôt excuser les péchés évidents ? Comment pouvez-vous être plus équilibré ?