Joyeuse fête de l’Ascension ! Cette fête marque la journée où Jésus est monté aux cieux, 40 jours après sa résurrection (AC 1.9).

Tout juste avant son ascension, Jésus a dit à ses disciples : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre » (MT 28.18). C’était une déclaration audacieuse. Il parlait comme quelqu’un qui dirige.

Certains se sont demandé comment Jésus pouvait se déclarer maître de tout alors que, de toute évidence, c’était le gouvernement romain qui menait le bal. D’ailleurs, comment sa déclaration peut-elle être vraie aujourd’hui, compte tenu de l’ampleur du chaos et de la corruption qui règne dans notre monde ? Ces arguments sont justes si nous définissons l’autorité de la même façon que le monde définit le fait d’être aux commandes. Mais comme certains l’ont signalé, Jésus a complètement redéfini le terme « diriger » dans son royaume.

Jésus a dit que les dirigeants de notre ère exercent leur autorité et leur pouvoir en intimidant et en donnant des ordres, mais que ceux qui le suivent doivent utiliser leur pouvoir différemment : « [Quiconque] veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup » (MT 20.26‑28).

Jésus détient-il l’autorité sur tout ? Absolument. Cependant, il est aussi le Serviteur-Dirigeant suprême qui a conquis le péché et la mort en offrant sa vie en sacrifice pour nous. C’est par cette nouvelle sorte de puissance que nous pouvons, en tant que croyants en Jésus, nous tenir à ses côtés et proclamer qu’il est le Seigneur des cieux et de la terre aujourd’hui (ÉP 1.21,22) ! D’ailleurs, en vertu de cette même puissance, nous sommes appelés à prier pour son royaume et à contribuer à son avancement sur terre comme au ciel (V. 23).