Un homme et une femme que je connais se sont rencontrés, sont tombés amoureux et, avec le temps, ont réalisé qu’ils désiraient s’épouser. Mais il y avait un hic. Tous deux avaient déjà été mariés et avaient eu des enfants de leur union précédente. Ils avaient connu des divorces amers et les enfants en souffraient encore. Comment leurs enfants allaient-ils être affectés par ce nouveau mariage ? Est-ce que l’intégration des deux familles allait se faire sans problème ? Cela en valait-il la peine ?
Cet homme et cette femme ont prié au sujet de la situation et ont fini par prendre une décision basée sur une conviction personnelle : ils allaient retarder leur mariage jusqu’au jour ou leurs enfants seraient assez vieux pour quitter la maison et vivre leur propre vie. Puis ils ont calculé le nombre d’années qu’ils devraient attendre : huit ans.
Et c’est ce qu’ils ont fait : Ils ont attendu huit ans avant de se marier. Mettant leurs intérêts de côté pour le bien de leurs enfants, ils ont retardé la réalisation de leur souhait.
Vous ne trouverez pas beaucoup d’histoires de ce genre dans les kiosques à journaux. Pour le bien de ceux qu’elles aiment, ces deux personnes ont choisi d’être patientes, de se sacrifier et de remettre leur bonheur à plus tard. Elles ont humblement considéré les autres comme plus importants qu’elles-mêmes et ont ignoré leurs propres désirs (PH 2.3,4). Elles ont choisi d’imiter Jésus – celui qui s’est dépouillé de ses droits divins en mettant de côté ses propres désirs, qui est venu sur terre en tant que Serviteur que l’on a meurtri et qui a déversé son amour sacrificiel sur nous (V. 6,7).
Cependant, ce ne sont pas tous les couples de croyants qui peuvent ou devraient faire la même chose que mes amis. Certains peuvent choisir de se marier plus tôt selon leurs besoins et leurs convictions. Ce que nous devons cependant retenir de cette histoire, c’est que l’amour sacrificiel de Jésus peut caractériser nos relations (ÉP 5.2). C’est en l’imitant que nous découvrirons en quoi consiste le véritable amour.
Quel geste désintéressé Dieu vous demande-t-il d’accomplir aujourd’hui ? Comment pouvez-vous le faire avec une disposition de coeur semblable à celle de Christ ?