Dans l’une de ses prédications, John Ortberg parle d’une entrevue que lui a accordée Max De Pree, ancien PDG de Herman Miller, une entreprise de mobilier de bureau de renom. « On prie souvent Max de parler de leadership et, lorsque quelqu’un lui a demandé quelle avait été la chose la plus difficile à laquelle il avait dû travailler, il a répondu : “Contrer l’entropie.” » Bien avant que Max De Pree reconnaisse en lui-même cette faiblesse, Salomon a donné à ceux qui l’écoutaient des conseils afin de leur permettre de vaincre leur propre entropie.

Son histoire est tirée directement du contexte agricole d’Israël (PR 24.30‑34). Lorsque l’auteur a vu la propriété de l’agriculteur, il a immédiatement perçu quel genre d’homme il était : indolent, paresseux et peu judicieux. Sa propriété était envahie par les ronces et les mauvaises herbes, et le mur était en ruines (V. 31). L’auditoire du sage aurait été consterné de la négligence du propriétaire. Il aurait deviné que ce dernier manquait de rigueur dans son travail, qu’il était désorganisé et que cela trahissait son laisser-aller sur les plans physique et spirituel.

L’auteur a cité Proverbes 6.10,11 (24.33,34), et a conclu à juste titre que le propriétaire se reposait et dormait alors qu’il aurait dû être en train de travailler. Ce qui avait débuté par une sieste s’était transformé en un mode de vie caractérisé par la paresse et l’indifférence, et l’avait mené à sa ruine. Sa paresse rendait un faux témoignage du Dieu qui l’avait béni. La leçon était évidente : le travail acharné est une vertu nécessaire à l’apprentissage de la sagesse et à la victoire sur l’entropie.

Si les gens passaient devant notre maison, regardaient dans notre garage ou s’assoyaient dans notre bureau, que penseraient-ils ? En tant que disciples de Jésus, nous devons contrer l’entropie au moyen de la sagesse, du travail acharné et d’une sage administration, et mener une vie ordonnée et organisée. Veillons à être sages et à travailler avec acharnement dans tout ce que nous faisons.