Un jour, j’ai eu une conversation intéressante avec un jeune homme. Même s’il croyait en l’existence de Dieu, il ne croyait pas que ce dernier intervient dans les affaires de l’humanité – une croyance connue sous le nom de déisme.

Il y a des moments où nous nous demandons où est Dieu dans ce monde brisé et bruyant. Mais depuis Adam et Ève dans le jardin (GE 3.8), en passant par la mort et la résurrection de Jésus-Christ (HÉ 1.1,2) et les activités de l’Église primitive, nous voyons Dieu s’impliquer constamment dans les affaires des êtres humains.

Dans l’Ancien Testament, Dieu a souvent parlé aux gens par des prophètes. Après que le peuple de Juda lui a constamment désobéi des années durant, l’Éternel a fait en sorte qu’il soit emmené en captivité à Babylone (1 CH 9.1), mais il ne l’a jamais laissé tomber. Au contraire, il a envoyé, entre autres prophètes, sa « sentinelle » Ézéchiel pour parler aux exilés au moyen d’une série de visions (ÉZ 1.1‑3 ; 2.1‑8 ; 3.17 ; 33.7).

Les gens étaient accablés de chagrin (JÉ 8.18‑21), puisqu’ils avaient perdu leurs demeures et vivaient maintenant dans un pays étranger, à cause de leur coeur rebelle et dur. Toutefois, Dieu leur a révélé par Ézéchiel qu’il ne les avait pas oubliés (ÉZ 2.4,5). Il leur est resté fidèle et leur a rappelé qu’un jour ils seraient restaurés (28.25 ; 39.25‑29).

Aujourd’hui, Dieu nous parle de diverses façons : par la Bible (2 TI 3.16,17), son Saint-Esprit (RO 8.14 ; 2 PI 1.20,21), d’autres personnes, le monde naturel (JOB 12.7‑9 ; PS 50.6 ; 97.6), ainsi que par des rêves et des visions (JOB 33.15). Dieu a pour but de ramener toute la création à lui par Jésus (RO 8.20‑24), et il continue de nous tendre la main aujourd’hui. Arrêtons-nous et écoutons sa voix qui s’élève au-dessus du vacarme de ce monde (PS 46.11).