Nous sommes en 2014. Quelques joueurs d’une équipe de football lycéenne se conduisent mal ; ils sèchent des cours, obtiennent de mauvaises notes et sont même coupables de cyberintimidation. L’entraîneur-chef décide donc de leur appliquer une mesure disciplinaire draconienne : il dissout l’équipe. Bien que navrés, les joueurs et leur famille respective acceptent la nouvelle, car ils savent à quel point l’entraîneur se soucie de ses joueurs.

Nous observons une dynamique semblable dans l’épître aux Philippiens. Il est frappant de voir à quel point les mots que Paul utilise dans sa lettre à l’Église de Philippes sont doux et tendres. Il déclare chérir l’Église et prend Dieu à témoin de l’intensité de son amour pour ceux qui en font partie (PH 1.8).

De toute évidence, Paul aimait profondément l’Église. Et son ton empreint d’amour a sans nul doute influencé la façon dont les Philippiens percevaient l’ensemble de ses instructions. Quoi que Paul leur dise ou leur écrive, ils pouvaient être persuadés que ses paroles avaient été choisies dans un esprit d’amour, même si elles étaient franches et dures. Lorsqu’on sait être sincèrement aimé par une personne, notre attitude envers ce qu’elle dit en est profondément influencée.

Cette même dynamique s’applique à notre relation avec Dieu. Lorsqu’il nous instruit, nous réprimande ou nous encourage, nous le percevons facilement comme quelqu’un qui applique strictement des règles, et nous nous irritons contre ses règlements « injustes ». De nombreux passages tels que Jean 3.16, Hébreux 12.5,6 et 1 Jean 3.16 nous rappellent toutefois que, plus que tout, c’est son amour pour nous qui guide ses interventions à notre égard.

Peu importe ce que Dieu dit, il le fait avec amour. Prenons donc ses paroles à coeur.