J’ai récemment décidé de rénover le salon de notre vieille maison en rangée. J’ai peinturé le plafond et remplacé les vieux luminaires démodés. J’ai enlevé les rideaux défraîchis et installé des stores à enrouleur. J’ai passé des heures à refaire les murs – à poncer la peinture écaillée, à remplir les trous et les égratignures, à poncer de nouveau, puis à appliquer plusieurs couches de peinture. J’ai retiré une dalle de ciment d’un coin et l’ai remplacée par de nouvelles tuiles. Le foyer a aussi dû être remplacé. Enfin, j’ai poncé les plinthes et les ai repeintes en peinture brillante. J’ai trimé dur, mais j’étais fier du changement que je voyais se produire chaque jour.
Le projet était à moitié complété quand notre ville a été inondée. Nous avions subi en 2007 une inondation similaire qui avait rempli notre maison d’un mètre d’eau. Les dispositions que nous avons prises depuis lors ont fait en sorte que, cette fois, nous n’avons eu que deux centimètres d’eau dans notre cuisine, mais les salons de nos voisins ont été inondés. Cela m’a rappelé que tout le fruit de notre travail peut disparaître en un instant.
Jésus était un charpentier (Mc 6.3). Je l’imagine exceller dans son travail et ressentir la satisfaction d’une tâche bien faite. Je n’en suis pas sûr, mais je l’imagine attristé devant une catastrophe qui aurait ruiné son travail avant que celui-ci ne soit complété.
Néanmoins, Jésus était clair : si importants que les biens matériels (comme une maison) puissent être, ils ne doivent jamais devenir notre trésor (Mt 6.19). Dieu seul est notre trésor (v. 20). Tout ce que nous possédons finira par se désintégrer, et les biens sont susceptibles d’être cambriolés (v. 19). Notre coeur et ses désirs doivent être centrés sur Dieu et son royaume (v. 21,33). Il doit être notre bien le plus cher.
J’éprouve de la joie à voir mon salon terminé, mais tout cela pourrait bien disparaître dès demain. Et Jésus ? Il m’appartient pour toujours !
Vous accrochez-vous à votre maison, à vos économies ou à vos biens ? Comment les remettrez‑vous entre les mains de Dieu aujourd’hui ?