Un membre de ma petite assemblée vient d’entamer sa 9ᵉ décennie. Son zèle pour Dieu et pour le service n’a pas diminué en 60 ans. Toutefois, son corps commence à ralentir. Cela le frustre puisqu’il désire parler de l’amour de Jésus à tout le monde. Il veut prendre part aux efforts d’évangélisation, mais il ne peut que rarement quitter sa maison ces jours-ci.
Le serviteur de Dieu, David, était accompagné de 600 hommes lorsqu’il pourchassait quelques pillards amalécites (1 S 30.9). Mais, en peu de temps, 200 de ses hommes sont devenus trop fatigués pour traverser la rivière, relancer la bataille, rapporter tout le butin et ramener les gens qui leur avaient été dérobés (v. 10). Les 400 autres ont continué leur route et ont connu une grande victoire, comme Dieu l’avait promis à David (v. 7,8).
Plus tard, certains des guerriers triomphants se sont indignés du fait que les 200 qui étaient restés près des bagages aient reçu une part égale du butin, mais David savait que faire. Il avait compris que chaque rôle était d’importance égale (v. 21‑24). Si personne n’avait été fatigué, les bagages auraient été laissés sans surveillance et auraient pu être volés. Selon la providence de Dieu, un tiers des hommes étaient si épuisés qu’ils ont rendu un service inestimable aux autres en s’asseyant !
Dieu ne désire pas seulement que nous lui offrions notre force physique, mais aussi notre disponibilité et notre obéissance. Mon frère aîné en Christ est un grand homme de prière, une source d’inspiration pour beaucoup. Maintenant, il a amplement le temps de se consacrer aux desseins de Dieu dans ce domaine et d’encourager les autres dans leurs ministères. Il s’épanouit pleinement tandis qu’il obéit à la volonté de son Père. Dieu désire qu’il lui obéisse en tenant ces rôles et non en étant zélé dans un autre domaine. Lorsque nous lui obéissons, Dieu nous promet le succès et nous l’offre ultérieurement.
En quoi cherchez-vous à faire pour Dieu des choses passionnantes plutôt que celles qu’il vous appelle à faire ? Quelqu’un dans votre Église a-t-il été appelé à rester « près des bagages » ? Comment pouvez-vous encourager et bénir cette personne ?