À chaque dernier match de basketball à domicile au mois de décembre, les partisans de l’Université Taylor perpétuent une tradition qu’ils appellent « Sainte nuit ». Dès que le match commence, la foule devient complètement silencieuse. Tout ce qu’on entend, c’est l’écho des rebonds du ballon sur le terrain, le crissement des chaussures des joueurs et le bavardage occasionnel entre les joueurs et les entraîneurs. Tout le gymnase reste silencieux jusqu’à ce que Taylor marque son dixième point. Dès ce moment, les partisans se déchaînent et la place s’enflamme.

Il y a environ 2 000 ans, c’était le soir, et un groupe de bergers étaient assis dans un champ en dehors de la petite ville de Bethléhem en Judée (Lu 2.8). On pouvait entendre le mouvement des moutons autour de la colline. Peut-être les bergers discutaient-ils des événements de la journée ou de ceux qu’ils planifiaient pour le lendemain. Dans l’ensemble, c’était une nuit calme et sans incident.

Mais en un instant, tout a changé. Tout d’abord, un ange entouré d’une vive lumière est apparu dans l’obscurité et a annoncé avec une grande joie qu’un bébé était né à Bethléhem cette nuit-là (v. 9-12). Les bergers étaient terrifiés. Qui pourrait les en blâmer ? Un ange est probablement la dernière chose qu’ils s’attendaient à voir.

Avant qu’ils n’aient pu reprendre leur souffle et saisir tout ce que l’ange leur avait dit au sujet du bébé dans la crèche, un groupe d’anges s’était joint au premier et ils se sont mis à louer Dieu. Ce devait être un spectacle grandiose (v. 13,14).

Tout comme cette nuit hors de l’ordinaire, le bébé dont l’ange avait parlé n’était pas ordinaire. Ce bébé qui a fait éclater les anges en chansons n’était nul autre que Jésus. C’est pour sa naissance que le monde prend une pause chaque année pour célébrer. Car il est le Fils de Dieu qui est venu pour changer et sauver le monde !