Les étreintes peuvent être puissantes. Imaginez-vous une mère et un père en larmes, se serrant l’un contre l’autre, alors qu’ils sont accablés de chagrin. Une troisième personne s’approche d’eux, un pasteur ou un ami proche, et les enlace tous les deux. Il ne peut rien dire en présence de cette douleur. Mais son contact physique exprime tout ce qui peut être dit.

Matthieu a dit qu’« on lui [Jésus] amena tous les malades ». La version grecque dit littéralement « tous ceux qui avaient mal » (14.35). Ils tendaient les bras pour toucher Jésus et, si ce dernier suivait la pratique normale, il les touchait à son tour. Jésus pouvait guérir à distance (voyez comment il a guéri le serviteur d’un centenier dans Matthieu 8.5-13), mais il préférait travailler de près. Il entrait dans l’espace vital des gens et touchait ceux que personne n’aurait voulu toucher. Il a touché des lépreux (v. 2,3), des mendiants aveugles (20.30-34), un enfant possédé d’un esprit impur (Mc 9.25-27) et un mort (Mt 9.23-25). Jésus touchait tous ceux qui « souffraient », et il les guérissait (Lu 4.40).

Le toucher de Jésus formait un lien entre lui et ceux qui souffraient. Luc dit : « Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous » (6.19). Le contact de Jésus démontrait aussi qu’il comprenait leur sort. En les touchant, il leur signifiait qu’il était de leur côté.

En quoi avez-vous besoin du contact de Jésus ? Il ne nous a pas promis de guérir nos maux physiques instantanément, bien que son Esprit puisse le faire, mais il a promis de pardonner nos péchés et de toujours demeurer avec nous (Mt 28.20 ; 1 Jn 1.9). Courez vers lui, tendez-lui les bras et sachez qu’il aide encore ceux qui « ont mal ».

Qui a besoin de votre toucher ? Qui a besoin de savoir que vous êtes à ses côtés ? Votre toucher pourrait bien être la chose qui conduira cette personne à Jésus.