Si Jésus n’était pas entré dans ce monde, deux choses seraient vraies. Premièrement, ceux qui ont le plus de _________ gagneraient. (Complétez la phrase avec ce qui a le plus de valeur pour vous ou votre culture). Dans les temps anciens, c’étaient ceux qui avaient le plus de chameaux, de femmes ou d’or. Aujourd’hui, ce sont ceux qui ont le plus d’argent, de jouets ou d’amis Facebook. D’une manière ou d’une autre, l’objectif reste le même : amassez tous ce que vous pouvez pendant que vous le pouvez.

Cette compétition pour se démarquer détourne notre attention de la deuxième vérité la plus évidente à laquelle nous serions confrontés sans Jésus : en fin de compte, tout le monde perd. Peu importe l’effort que vous déployez, à votre mort, tout est fini (Ec 5.15). Et si la mort est la fin de notre existence, « mangeons et buvons, car demain nous mourrons » (1 Co 15.32). En fait, c’est pire que cela, car si Jésus n’était pas venu sur Terre, nous serions tous condamnés à payer le prix de nos péchés, le supplice perpétuel de l’enfer (Hé 9.27,28). Nous supplierions pour une mort qui ne viendrait jamais.

Mais Jésus est venu, et il ne s’est pas donné la peine d’entrer dans notre monde pour simplement offrir des poignées de mains chaleureuses. Il ne nous a pas donné une tape dans le dos en disant : « On dirait que tout est sous contrôle. Continue ton bon travail ! » Non, tout comme Marie l’a chanté, son fils est venu pour bouleverser le monde. « Il a renversé les puissants […] et il a élevé les humbles. Il a rassasié de biens les affamés, et il a renvoyé les riches à vide » (Lu 1.52,53).

Les règles ont changé. Le but de la vie n’est plus d’amasser le plus de _________ avant de mourir. Jésus nous dit : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera » (Mt 16.24,25).