L’été dernier, mon fils et moi marchions d’un bon pas vers un vol de correspondance à l’aéroport international O’Hare de Chicago lorsque Wasswa a dit : « Regarde maman, un Dinka ! »

Les Dinkas constituent la plus grande tribu du Soudan du Sud. Ils sont considérés comme le groupe de personnes les plus grandes d’Afrique, et avec leur peau d’une belle couleur profonde, ils sont faciles à reconnaître si vous êtes quelque peu familiers avec les tribus subsahariennes. Nous nous sommes arrêtés pour dire « bonjour » à l’homme, heureux, mais surpris qu’en le voyant nous ayons pu déterminer ses origines.

Dans un anglais hésitant, il nous a expliqué que, quelques années plus tôt, lui et sa famille étaient entrés aux États-Unis en tant que réfugiés de guerre. Ils étaient reconnaissants d’habiter ici, mais ils avaient encore l’impression d’être des étrangers dans un nouveau pays.

La situation difficile de cet homme m’a fait réfléchir à Matthieu 25.37-39, qui dit que les « justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger ; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli ; ou nu, et t’avons-nous vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ? »

En tant que membres du corps du Christ, nous sommes appelés à :

• nous aimer les uns les autres comme des frères et soeurs (De 10.18,19 ; Hé 13.1) ;

• offrir l’hospitalité aux étrangers, car en l’exerçant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir (v. 2) ;

• nous souvenir des prisonniers, comme si nous en étions nous-mêmes (v. 3) ;

• nous souvenir de ceux qui sont maltraités, comme si nous étions nous-mêmes dans un corps (v. 3).

Demandons à Dieu de nous aider aujourd’hui à reconnaître les gens, y compris les étrangers, à qui nous pouvons offrir l’hospitalité.