Est-ce que Jésus était un bon gars ? Pensez à ceci : Il a fait des allégations exclusives et scandaleuses à propos de lui-même. Les bons gars ne font pas cela. Lorsque Pierre lui a dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant », Jésus l’a béni (Mt 16.16,17). Jésus a déclaré : « Je suis le Messie » (Jn 4.26 ; Semeur). Et il a annoncé à ses disciples : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (14.6).

Lorsqu’il s’agissait de relations personnelles, ce que faisait Jésus était aussi choquant, mais différemment. Personne n’était plus ouvert à tous que lui. Il accueillait tout le monde – les riches comme les pauvres, les bons comme les mauvais, les Juifs comme les païens.

Les ennemis de Jésus l’ont accusé d’être un ivrogne et un glouton, parce que, apparemment, il assistait à beaucoup de fêtes (Mt 11.19). Dans Jean 2, Jésus assiste à un banquet de mariage au cours duquel le vin vint à manquer trop tôt. La mère de Jésus a insisté pour qu’il fasse quelque chose, ce qu’il fit. La fête a continué, mais cette fois-ci, avec de meilleurs vins. C’est le récit du premier miracle de Jésus (v. 1‑11).

Dans Jean 3, Jésus rencontre Nicodème une nuit. Nicodème faisait partie de l’élite des dirigeants religieux. Malgré les paroles directes de Christ à son endroit, il ne l’évite pas, mais s’engage plutôt dans un long dialogue qui finit par le convaincre (voir aussi 7.50,51 ; 19.38-40).

Dans Jean 4, Jésus parle à une femme peu recommandable sans se soucier de ce que les autres peuvent penser (v. 4-30). Une chose est sûre, c’est que le respectable Nicodème n’aurait jamais été vu avec « cette femme ».

Jésus ne se souciait pas de ce que les gens pensaient. En demandant de l’eau, il cherchait en fait à donner un enseignement à ses auditeurs. « [Il ne veut] pas qu’aucun périsse, mais [veut] que tous arrivent à la repentance » (2 Pi 3.9).