Du salami, de l’ail frais et des olives noires. Quand j’ai accepté d’essayer de faire une pizza avec les ingrédients préférés de mon amie, je ne me doutais pas qu’elle sentirait si bon. L’arôme en plus de mon estomac affamé m’ont incitée à prendre deux pointes. « C’est chaud », dit mon amie. J’ai stupidement ignoré son avertissement et j’ai enfoncé mes dents dans une tranche encore fumante. Vous devinez la suite. Le fromage fondant a brûlé le haut de ma bouche et le reste du repas a été gâché par mon impatience.

L’impatience avait ruiné l’harmonie existant entre les Israélites et Dieu à un moment critique de leur histoire. Moïse s’entretenait avec Dieu sur le mont Sinaï et était sur le point de présenter les dix commandements peuple. Le peuple s’est impatienté durant son absence. « Le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s’assembla autour d’Aaron, et lui dit : Allons ! fais-nous un dieu » (Ex 32.1).

Aaron a cédé bêtement à leur mutinerie. Il a rassemblé tous leurs bijoux en or, les a fait fondre, et en a sculpté un veau. Les gens l’ont adoré, ont sacrifié des animaux, et ont célébré en fêtant, buvant et se divertissant (v. 6). Leur impatience a suscité la colère de Dieu. Il a noté leur corruption et dit : « Ils se sont promptement écartés de la voie que je leur avais prescrite » (v.7,8).

Après avoir fait l’expérience de sa providence, de sa puissance et de ses promesses, les Israélites ont refusé de respecter son temps. Il est possible que nous tombions aussi dans ce piège. Nous nous attendons à des réponses immédiates de la part des moteurs de recherche et voulons un accès plus rapide à ce que nous désirons. Ces attentes peuvent affecter notre relation avec Dieu. Il vaut mieux honorer le temps de Dieu que d’agir par impatience.

Si nous nous humilions, attendons et nous rappelons que les voies de Dieu sont bien meilleures que les nôtres (És 55.8,9), nous ne nous brûlerons pas à essayer de satisfaire nos désirs.