Le dernier réveillon de Noël s’est déroulé comme bien d’autres alors que nos voix résonnaient dans le salon en lisant l’Écriture, en prenant la communion et en chantant ensemble. Toutefois, les paroles d’une chanson ont commencé à revêtir un nouveau sens pour moi. Nous venions de vendre notre maison et nous habitions chez mes beaux-parents depuis un mois et demi. Non seulement nous avaient-ils gracieusement offert leur maison pendant qu’ils étaient en voyage, mais ils avaient aussi vidé des placards et des tiroirs de commode pour que nous puissions les utiliser.

Bien qu’ils nous aient fait de la place, nous avons tout de même eu à composer avec les défis de vivre avec nos effets empilés sur ceux des autres. Ils nous avaient offert de l’espace, mais, à juste titre, la maison était encore à eux. En chantant cet extrait lui faire une place, j’ai réalisé encore une fois la différence entre faire une place à Jésus dans notre coeur et faire de lui notre Seigneur.

La bonne nouvelle de Jésus exige que nous fassions plus qu’empaqueter quelques boîtes et déplacer des objets dans le fond du placard. Elle n’exige rien de moins que le tout (Ga 2.20). C’est un transfert de propriété, l’échange de notre plan de vie en entier pour le sien. Jésus l’a dit de cette façon : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera » (Lu 9.23,24).

Bien que nous aimions célébrer la naissance miraculeuse du précieux enfant Christ (2.6,7), nous devions aussi nous rappeler l’amour inlassable que notre Sauveur a exprimé par sa mort brutale pour nous (És 53.3-6). Sa vie pour la nôtre, notre vie pour la sienne. Dans quelle mesure avons-nous fait de la place dans notre coeur pour qu’il y règne pleinement ?