De nos jours, vous pouvez entrer dans une librairie chrétienne et trouver des rangées et des rangées de livres sur les étagères. Sans même avoir à franchir les portes d’une église, vous pouvez écouter des milliers de podcasts et de sermons en ligne. La quantité énorme de ressources bibliques à notre portée est stupéfiante. Est-il donc possible à notre époque de connaître une famine de la Parole de Dieu ? Devons-nous tenir compte de l’avertissement du prophète Amos (8.11) ou n’était-il pertinent que pour les Israélites de ce temps ?

Les réponses à ces questions sont cruciales puisque les conséquences de la négligence de la Parole de Dieu sont dévastatrices. Essentiellement, Dieu dit : « Si vous continuez à m’exclure de votre vie, je finirai par devenir silencieux. Quand ce jour arrivera, vous comprendrez que “l’homme ne vit pas de pain seulement, mais […] de toutce qui sort de la bouche de l’Éternel” » (De 8.3).

La Parole de Dieu est source de nourriture et de rafraîchissement spirituels. Lorsqu’elle n’est pas disponible, même les jeunes, les forts et les beaux languissent de malnutrition spirituelle (Am 8.13). Cette mise en garde a été donnée par la bouche d’Amos aux enfants d’Israël à cause de leur complaisance, leur idolâtrie et l’oppression des pauvres. Sommes-nous coupables de cela aujourd’hui ?

Il est utile de noter que Jésus fait une déclaration semblable à ses disciples. Il dit, en parlant de la connaissance : « Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a » (Mt 13.12).

Cela ne veut pas dire que Dieu nous enlèvera tous les exemplaires de bible, mais que lorsque nous lui demanderons de l’aide, des conseils ou du réconfort, nous n’obtiendrons rien. La seule façon d’éviter cette famine, c’est de se rassasier de sa Parole et de lui obéir.