Month: septembre 2015

Boîtes de mouchoirs

Alors que j’étais assis dans la salle d’attente en chirurgie, j’ai eu le temps de réfléchir. Je m’étais trouvé ici récemment, lorsque nous avions reçu la nouvelle bouleversante que mon unique frère, si jeune, était mort de « mort cérébrale ». Aujourd’hui, en attendant des nouvelles de ma femme qui faisait l’objet d’une intervention chirurgicale sérieuse, je lui écrivais une longue lettre. Puis, je me suis mis à écouter la voix paisible de Dieu.

Pour tout le monde

La toute première fois qu’un des apôtres s’est levé et s’est adressé publiquement à une foule au sujet de la bonne nouvelle de Jésus, il voulait qu’il soit clair que ce qu’il proclamait était pour tout le monde.

Leçons de souffrance

L’image en gros plan sur l’écran géant était puissante et détaillée, de sorte que nous pouvions voir les coupures profondes sur le corps de l’homme. Un soldat le battait tandis que toute une foule excitée riait de l’homme dont le visage était maintenant couvert de sang. Les scènes apparaissaient si réelles que je pouvais presqu’en ressentir la douleur moi-même. Or, ce n’était qu’une reconstitution cinématographique des souffrances que Christ a endurées pour nous.

Le don de la soumission

J’ai écrit un livre basé sur l’oeuvre complète des lettres de François Fénelon (un pasteur français du XVIIe siècle) à un jeune ami qui servait à la cour moralement corrompue du roi Louis XIV. La position paternelle de Fénelon ainsi que son appel à être dévoué à Dieu avec détermination ont éveillé mon intérêt. De telles paroles étaient la norme chez Fénelon : « Devenir un disciple de Dieu est difficile, puisque cela nécessite une soumission totale à un Dieu autre que nous-mêmes. Nous devons cesser d’insister sur le fait que nous savons mieux que quiconque de quoi nous avons besoin. Nous devons cesser de demander à Dieu d’agir au moment voulu et de la façon désirée. »

Des amis à 2 heures du matin

Un ami m’a parlé d’un groupe de personnes qui sont fortement liées dans leur foi en Christ. L’une d’entre elles, une femme de 93 ans, a dit ceci : « Je sais que je peux appeler n’importe lequel d’entre vous à 2 heures du matin, sans même devoir m’excuser, dans la mesure où je ressens le besoin de tout type d’assistance. » Que ce soit la nécessité de prier, d’apporter un soutien pratique ou la présence de quelqu’un requise en cas de besoin, ces amis sont inconditionnellement solidaires.

Sérénade souterraine

J’ai été séduite par le vidéoclip de 7 chanteurs qui interprétaient un hymne vieux de 800 ans. Ils le chantaient a cappella dans une station de métro allemande où l’acoustique souterraine créait un magnifique son envoûtant. Alors que j’étais fascinée par la performance, j’ai remarqué que seulement quelques personnes s’étaient arrêtées pour écouter. Avec un si beau message transmis si merveilleusement, je me demandais pourquoi tant de gens n’assistaient pas à ce concert impromptu.

Dieu n’est-il pas ému ?

Pourquoi le conducteur en état d’ébriété se sort-il indemne d’un accident alors que sa victime sobre est gravement blessée ? Pourquoi des individus méchants prospèrent-ils tandis que de bonnes gens souffrent ? Combien de fois vous est-il arrivé d’être si déconcerté par les événements dans votre vie que vous avez crié : « Dieu s’en fiche ou quoi ? »

Mettre Jésus en colère

Ma femme se met rarement en colère. Par ce fait, elle est complètement mon opposé. Cela veut aussi dire que lorsqu’elle se fâche, je lui porte une grande attention parce que seule une chose très importante peut réussir à l’irriter.

Sentiment d’abandon

Dans son livre Tactiques du diable, C. S. Lewis rapporte une conversation imaginaire entre un démon expérimenté et un démon apprenti, tandis qu’ils évoquent les façons de tenter efficacement un chrétien. Les deux démons se proposent d’anéantir la foi du chrétien. « Ne vous méprenez pas », dit le démon expérimenté au démon apprenti. « Notre cause n’est jamais autant en péril que lorsqu’un être humain… après avoir observé autour de lui un univers dans lequel toute trace de [Dieu] semble avoir disparu, se demande pourquoi il a été abandonné, et obéit malgré tout. »

Racines

Mon ami a remarqué que son érable perdait ses feuilles prématurément. L’arboriste lui a appris qu’une racine périphérique en était la cause. Cela avait pris 30 ans, mais la racine fautive avait encerclé l’arbre et elle l’étouffait petit à petit. Si mon ami ne creusait pas pour la couper, l’arbre allait mourir.