Quand Pierre a apporté l’Évangile aux païens, il a raconté à Corneille l’histoire de Jésus. Il lui a expliqué que le Sauveur avait voyagé à travers la Judée en guérissant les malades et en chassant les démons, qu’il est mort sur la croix et est ressuscité, puis qu’il est apparu à ses disciples et leur a ordonné d’annoncer à tous qu’il était le Messie d’Israël. Au milieu de son histoire Pierre a ajouté : « [Nous] […] avons mangé et bu avec lui, après qu’il fut ressuscité des morts » (Ac 10.41).

Quelle étrange déclaration ! Pourquoi Pierre soulignet- il le fait qu’il a partagé un repas avec le Seigneur ressuscité ? Parce que c’était important pour Jésus.

Lorsque les disciples ont vu leur Seigneur pour la première fois après sa résurrection, ils étaient « [saisis] de frayeur et d’épouvante, ils croyaient voir un esprit ». Jésus leur a dit : « Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; touchez-moi et voyez. » Les disciples n’étant pas encore convaincus que c’était bien lui, Jésus prit « du poisson rôti […] mangea devant eux » (Lu 24.37‑43).

Cette scène est pathétique, mais je suis heureux qu’elle soit arrivée. En fait, le Christ triomphant disait : « Regardez, je mâche ! Voyez, j’avale ! » Mais son humble acte prouvait qu’il avait réellement défoncé la porte de la mort et était sorti de l’autre côté. La résurrection physique de Jésus est indispensable à notre salut, parce que « si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés » (1 Co 15.17). Si Jésus n’était pas revenu à la vie, il serait resté coupable. Et vous et moi le serions aussi.

Jésus a prouvé sa divinité en accomplissant ce que Dieu seul pouvait accomplir. Il a prouvé qu’il était réellement en vie en faisant ce que seuls des humains avec un corps peuvent faire, partager un repas avec des amis.