Pasteur d’une méga-église accusé de détournement de fonds… Ancien d’une église condamné pour fraude comptable… Pasteur coupable d’escroquerie envers une dame âgée…

De gros titres comme ceux-là parlent d’un péché insidieux qui empoisonne l’Église depuis ses débuts (Ac 5.1-5 ; Ro 16.17,18 ; 1 Ti 6.3-5).

En tant que ministre de l’Évangile, l’apôtre Paul faisait attention à ce que sa conduite et ses intentions soient intègres à tout point de vue. Il a souligné la nécessité et l’aspect prioritaire de la transparence, la sincérité, l’honnêteté et l’intégrité dans sa vie et dans son ministère. Faites attention à ce qu’on ne vous accuse pas de charlatanisme profitant monétairement de l’Église. Paul a gardé son message fidèle, ses motifs purs et ses méthodes honnêtes. Comment a-t-il fait cela ?

Premièrement, il rendait compte de ses actes aux autres croyants. Sa vie était un livre ouvert. « Car notre prédication ne repose ni sur l’erreur, ni sur des motifs impurs, ni sur la fraude » (1 Th 2.3), a-t-il écrit. Plus important encore, Paul savait qu’il devait répondre de ses actes à celui qui lui avait confié la tâche de prêcher la Bonne Nouvelle, Dieu. Le seul but de Paul était de « plaire à Dieu » (v. 4). Nous ne pouvons faire semblant, puisque Dieu « sonde nos coeurs » (v. 4). Paul pouvait dire avec assurance : « [Jamais] nous n’avons eu la cupidité pour mobile, Dieu en est témoin » (v. 5). Ailleurs, Paul a écrit : « [Mais] c’est avec sincérité, mais c’est de la part de Dieu, que nous parlons en Christ devant Dieu » (2 Co 2.17).

Comme Paul, faisons en sorte de pouvoir déclarer : « Vous êtes témoins, et Dieu l’est aussi, que nous avons eu envers vous qui croyez une conduite sainte, juste et irréprochable » (1 Th 2.10).