Avez-vous déjà eu envie de jeter un coup d’oeil au courrier de quelqu’un ? Peut-être était-ce une enveloppe qui provenait du cabinet du médecin et qui contenait les résultats de tests médicaux d’un membre de votre famille ? Ou peut-être était-ce une lettre adressée à vos parents qui provenait d’un membre de la famille avec qui ils sont brouillés. Alors que vous teniez l’enveloppe dans vos mains, la tentation de l’ouvrir vous a probablement assailli.

Dans le pays où je vis, manipuler le courrier d’une autre personne est passible de prison. D’une certaine façon, c’est ce que nous faisons chaque fois que nous ouvrons l’une des épîtres du Nouveau Testament.

Ces lettres qui font partie de la Parole de Dieu ont été écrites aux croyants des jeunes Églises implantées dans l’Empire romain aux débuts du christianisme. L’apôtre Paul a écrit treize de ces lettres, chacune abordant une situation ou une préoccupation particulière.

Au milieu de sa lettre à l’Église d’Éphèse, Paul supplie ses lecteurs de « [s’efforcer] de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix » (Ép 4.3). Pourquoi voulait-il qu’ils ne fassent qu’un ? Parce qu’ils partageaient beaucoup d’un seul – un seul corps, un seul Esprit, une seule espérance, un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême et un seul Dieu et Père (v. 4-6).

L’unité est censée être le battement de coeur du peuple de Dieu. Et Paul a écrit qu’une attitude humble, douce, patiente et paisible est ce qui aidera les coeurs unis à battre avec force (v. 2,3).

Lorsque les croyants en Jésus sont en conflit ou en désaccord (et nous le sommes), l’orgueil, la rudesse, l’impatience et l’intolérance ne nous maintiendront pas unis. Ces choses ne feront que nous diviser. Au contraire, nous devons nous souvenir de la lettre aux Éphésiens qui nous exhorte à être patients avec les autres et à nous supporter les uns les autres avec amour (v. 2).