Quand j’ai accepté d’aider à démarrer un club de lecture dans mon Église, j’étais enthousiaste à l’idée de choisir les titres et de discuter des oeuvres littéraires. Je suis cependant devenue hésitante lorsqu’il m’a fallu déterminer l’endroit où se tiendraient les réunions. (C’est souvent le fouillis sur mes comptoirs, et mes appareils de cuisine ne sont pas toujours reluisants de propreté.) Heureusement, un dimanche matin, une femme de mon Église a offert de recevoir le groupe chez elle. J’y ai vu là un véritable sens de l’hospitalité, et j’ai accepté avec gratitude.

Élisée avait accepté l’hospitalité d’une femme qui vivait dans la ville de Sunem. La Bible ne mentionne pas son nom, mais elle nous dévoile que cette femme était disposée à partager une partie de son abondance. « [Elle] le pressa d’accepter à manger » (2 R 4.8). Finalement, sa maison est devenue le refuge où Élisée s’arrêtait chaque fois qu’il était en ville.

Un jour, la femme a fait cette suggestion à son mari : « Faisons une petite chambre haute avec des murs, et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu’il s’y retire » (v. 10).

La femme avait offert l’hospitalité sans rien exiger en retour. Et lorsqu’Élisée a demandé, par l’entremise de son serviteur Guéhazi, s’il pouvait la recommander au roi où au chef de l’armée, elle a refusé (v. 13). Ceci démontre qu’elle tenait vraiment à prendre soin d’Élisée.

La véritable hospitalité découle d’une ouverture vers les autres. Il est normal de commencer par de petites choses. Nous pouvons laisser entrer les gens dans notre coeur et dans notre vie par des conversations. Avec le temps, l’occasion d’« [exercer] l’hospitalité les uns envers les autres, sans murmures » (1 Pi 4.9) peut se présenter. C’est une des façons par lesquelles nous pouvons honorer notre Dieu hospitalier – celui qui nous ouvrira sa demeure pour toute l’éternité (Jn 14.2,3).