Month: novembre 2014

CŒUR BRISÉ ET ESPOIR

Depuis que le chanteur country américain George Jones est mort à l’âge de 81 ans, ses fans se souviennent de sa voix remarquable, de sa vie difficile et de ses combats personnels. Même si plusieurs de ses chansons reflétaient son désespoir et ses aspirations, c’était sa façon de les chanter qui a profondément touché les gens. Le critique musical Greg Kot, du Chicago Tribune , a dit : « Il avait la voix pour véhiculer le brisement du cœur. »

L'amour en action

À l’époque de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis, la miséricorde exigeait l’abolition de lois injustes, mais requérait aussi que chacun passe délibérément à l’action. Il fallait plus qu’enlever les signes « Blancs seulement » ou autoriser les Noirs à voter. L’accueil véritable et les bonnes relations exigeaient que les Blancs donnent le coup d’envoi à l’amitié ; et exigeaient aussi que les Noirs prennent (encore et encore) le risque de s’engager dans une amitié et un contexte où ils étaient lésés et exclus. Cela a nécessité de mettre l’amour en action.

NOËL TROP TÔT

J’aime beaucoup Noël. Cette célébration de la naissance de Christ, de même que la beauté et le côté enchanteur des festivités, en font pour moi « la période la plus merveilleuse de l’année ». Au cours des dernières années, cependant, cette période s’est accompagnée d’un sentiment croissant d’irritation. Chaque année, « les choses de Noël » sortent de plus en plus tôt, s’imposant même dès le début de l’automne.

Un livre magnifique

Je suis un mordu de l’émission de télévision Once Upon a Time (Il était une fois). L’histoire est bien montée et les acteurs sont brillants. Ce que je trouve encore plus intéressant ce sont les parallèles avec les récits bibliques.

L’IMAGE FINALE

Ce qui a commencé comme un champ vide de quatre hectares et demi à Belfast, en Irlande du Nord, est devenu le plus grand portrait au sol des îles britanniques. Wish , cette œuvre de Jorge RodriguezGerada, comporte 30 000 chevilles de bois, 2 000 tonnes de terre, 2 000 tonnes de sable et diverses choses comme de l’herbe, des pierres et de la corde.

Faites le plein

Lorsque je suis en Ouganda, je conduis un camion diesel. Je crois donc être en mesure d’utiliser adéquatement la camionnette diesel que le copain de ma soeur me prête durant mon séjour aux États-Unis. Mais j’ai fait une grave erreur : j’ai rempli le réservoir d’essence au lieu de diesel.

GOURDE À BOIRE

Avant la Guerre de Sécession (1861-1865), des esclaves en fuite ont trouvé la liberté en suivant le « chemin de fer clandestin », terme que l’on a donné aux routes secrètes les ayant menés du sud au nord et aux abolitionnistes qui leur venaient en aide. Les esclaves parcouraient de nombreux kilomètres durant la nuit, en suivant la lumière de la « Gourde à boire » pour rester sur la bonne voie. Il s’agissait d’un nom de code pour décrire le groupe d’étoiles connu sous le nom de Grande Ourse, qui pointe vers l’étoile du Nord. Certains croient que les fugitifs se sont également servis de directives encodées dans les paroles de la chanson « Follow the Drinking Gourd » (Suivez la Gourde à boire) pour éviter de se perdre en chemin.

Maquiller la vérité

Tous ceux qui ont déjà été parents l’attesteront : les enfants peuvent être maîtres dans l’art de prendre les mots au sens littéral, surtout quand il s’agit de règlements. Une fois, après avoir averti mon fils de ne plus mettre ses mains sur sa soeur, je me retourne et je l’aperçois en train de l’importuner avec ses coudes, ses pieds et ses genoux (tout sauf ses mains). Selon son interprétation de mes paroles, il respectait les limites que j’avais établies.

L’HONNEUR D’ÊTRE DISCIPLE

En visitant Jérusalem, un de mes amis a vu un vieux rabbin passer près du mur des Lamentations. Il a alors remarqué un fait intéressant au sujet de ce vieux rabbin : cinq jeunes hommes marchaient derrière lui. Ils marchaient eux aussi le dos courbé, en boitant, exactement comme leur rabbin. Un Juif orthodoxe qui les observerait saurait précisément pourquoi ils imitaient leur enseignant. C’étaient des « disciples ».

La nourriture qui satisfait

Pourquoi travaillez-vous ? Cette question fait partie d’une enquête sur le style de vie, pour déterminer le bonheur des travailleurs. Si vous croyez que ma réponse reflète un point de vue grandiose et altruiste sur la façon dont mon travail contribue à la croissance économique de la société, vous serez grandement déçu. La réponse que j’ai donnée est celle-ci : je travaille pour survivre, pour nourrir ma famille. Que vous soyez un PDG ou un étudiant employé à temps partiel, vous travaillez essentiellement pour payer votre prochain repas. C’est direct, mais c’est réel. La faim vient par vagues répétées. Cela n’a pas d’importance si vous avez bien mangé aujourd’hui. Vous aurez encore faim demain. « Celui qui travaille, travaille pour lui, car sa bouche l’y excite » (Pr 16.26).