Tom Brady, qui a des allures de mannequin, est marié au top model Gisele Bundchen, et a mené son équipe de football à trois victoires de championnats. Mais cela ne lui suffit pas. Brady a avoué lors d’une entrevue : « Pourquoi ai-je trois bagues de Super Bowl et espère encore qu’il y a quelque chose de meilleur qui m’attend ? Ce que j’entends par là, c’est que beaucoup de gens peuvent me dire : “Hé ! mec, tu l’as eu.” J’ai atteint mes objectifs, mon rêve, ma vie. Moi je pense : “Dieu, il doit y avoir quelque chose de plus que ça.” Je veux dire que ce n’est pas aussi bien qu’on le prétend. » L’interviewer lui a demandé : « Quelle est la réponse ? » Brady a répondu : « J’aimerais le savoir, j’aimerais le savoir. »

La confusion de Brady ressemble aux gémissements trouvés dans Ecclésiaste. Salomon cherchait la satisfaction dans les plaisirs, le vin, les femmes, les projets, les jardins, la musique et les richesses excessives. Il a écrit : « Je devins grand, plus grand que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem. […] je n’ai refusé à mon coeur aucune joie » (2.9,10). Pourtant, il a découvert que finalement, rien dans cette vie ne pouvait nous satisfaire. Rien n’est censé le faire.

Comme Brady et Salomon, Augustin a connu beaucoup de succès (il était le rédacteur des discours de l’empereur et avait des moeurs sexuelles très libres), mais il a appris que plus on gratte ses désirs, plus ils nous démangent. Plus tard, il s’est confessé au Seigneur : « Tu nous as fait pour toi, et notre coeur ne trouvera point le repos jusqu’à ce qu’il se repose en toi. »

Vous et moi ne gagnerons probablement jamais un prix pour l’oeuvre de toute une vie et nous ne serons pas admis au temple de la renommée et nous ne verrons jamais notre nom briller. Il est donc intéressant d’entendre ceux qui sont au pinacle dire que la célébrité, l’argent ou toute autre chose, ce n’est pas important. Dieu seul peut nous satisfaire.