Muammar Khadafi, le chef d’État qui a connu le plus long règne en Afrique, avait l’habitude de dresser sa luxueuse tente au bout de ma rue chaque fois qu’il venait en Ouganda pour les réunions du sommet de l’Union africaine. Mon fils et moi essayions de compter le nombre de soldats et de lance-missiles qui entouraient son campement. Le « Colonel » craignait pour sa vie et outrepassait les mesures de sécurité habituelles pour sa protection.

En 2011, peu de temps après son dernier voyage en Ouganda, ses peurs se sont concrétisées lors de la révolte de la Lybie. Mon fils et moi nous rappelons distinctement notre visite à Londres au début de la révolte et des douzaines d’enfants qui chantaient devant le Parlement : « Lybie, Lybie, un-deux-trois, jette Khadafi à la mer ! » Quelques jours plus tard, le dictateur était capturé et tué.

Cette histoire illustre parfaitement la proclamation de Job, « Il délie la ceinture des rois [et] met une corde autour de leurs reins » (Job 12.18). Le règne des mauvais rois ont une fin. Aucun chef d’État ni aucun président, peu importe l’immensité de son empire, ne règnera éternellement, il ne possèdera pas même une parcelle du pouvoir du Dieu tout-puissant. Le Seigneur « enlève l’intelligence aux chefs des peuples, il les fait errer dans les déserts sans chemin » (v. 24).

Le Seigneur Jésus règnera éternellement. Sa vérité et son amour l’emporteront sur tous les dirigeants sans merci. « L’appaition de notre Seigneur Jésus-Christ, que manifestera en son temps le bienheureux et seul souverain, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l’honneur et la puissance éternelle. Amen ! » (1 Ti 6.14-16.) Jésus ne sera jamais détrôné !