Il y a 35 ans, Thomas Daigle et son épouse ont obtenu un prêt immobilier. En sortant de la banque, Thomas a trouvé une pièce d’un cent par terre. À la blague, ils ont dit qu’ils devraient ramasser les sous noirs pour rembourser leur hypothèque. Des dizaines d’années plus tard, ils en avaient amassé 62 000. Ils ont apporté leur butin à la banque pour payer le solde sur leur prêt. Les employés de la banque ont mis deux jours à compter leurs pièces. Les Daigle n’avaient plus d’hypothèque !

Les Proverbes prennent les fourmis comme exemple du grand pouvoir que constitue la simple diligence de faire son travail jour après jour (Pr 30.25). Les fourmis sont fascinantes. Si vous observez l’une de leurs colonies et tous leurs mouvements, vous serez fascinés. De minuscules créatures, qui prennent une heure pour parcourir ce qui ne prend que quelques pas pour nous. Malgré tout, elles n’interrompent jamais leur laborieuse tâche. Je me fatigue à les observer, mais elles sont toujours en train de travailler lorsque je retourne les voir plusieurs heures plus tard.

Les fourmis ne sont pas de puissantes créatures. Elles n’inspirent pas la peur comme un lion le ferait, elles n’ont pas non plus la force du rhinocéros ou la vitesse du guépard. Cependant, les fourmis font silencieusement ce qui doit être fait. Elles vivent l’hiver grâce aux provisions qu’elles ont faites pendant « l’été » (v. 25).

Notre vie ressemble souvent à celle d’une fourmi. On dirait qu’on ne fait que marcher péniblement de tâche en tâche. Il semble que nous fassions peu ou pas de progrès. On se demande si nos efforts en valent la peine. Nous nous décourageons d’un tel labeur avec si peu de résultat (v. 1).

Toutefois, nous travaillons pour celui qui est le Seigneur de la terre (v. 4), celui qui voit le fil d’arrivée. Poursuivez votre travail, et restez attentifs.