Lorsque Saulo avait 16 ans, il a participé à un cambriolage qui s’est soldé par un meurtre. Il conduisait la voiture qui a servi à fuir. À maintenant 32 ans, Saulo dit : « Je me vois encore assis dans la prison du comté, lorsque soudain la vérité m’est apparue : “Wow ! je ne retournerai pas à la maison, “ et [j]’ai réalisé ce que j’avais fait. Je n’avais plus envie de vivre. Je ne pouvais croire ce que je venais de faire. »

Aujourd’hui, Saulo dirige le groupe de louange de la chapelle de la prison et étudie pour devenir ministre du culte. Il croit ne pas mériter d’obtenir une libération conditionnelle, disant : « Nous avons commis d’horribles choses… Nous avons privé des gens de leurs proches, ou de les revoir un jour. » Que Saulo retrouve ou non sa liberté de citoyen, la liberté et le pardon de Jésus sont choses acquises pour lui.

Je n’ai pas commis de meurtre, mais je connais la culpabilité dévastatrice ressentie après avoir fait le mal. Comme Saulo, je ne peux croire ce que j’ai commis, et je me demande comment Dieu pourrait me pardonner. J’ai appris que, lorsque je laisse le poids des remords m’écraser, la première étape pour m’en sortir est de redescendre sur terre. Est-ce que je m’imagine vraiment que mes péchés sont plus forts que la grâce de Dieu ? Est-ce je présume que la valeur de mes péchés est plus élevée que la mort du Fils de Dieu ?

La deuxième chose que je fais, c’est de concentrer toute mon attention sur Jésus. Il a dit que « comme Moïse éleva le serpent […], il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle » (Jn 3.14,15). Les Israélites qui se faisaient mordre par un serpent guérissaient, s’il regardaient le serpent d’airain (No 21.8,9). Ils n’avaient qu’à regarder. Certains l’ont peut-être fait par égoïsme, d’autres ont probablement eu des doutes, mais tous ceux qui regardaient guérissaient.

Gémissez-vous sous le poids de la culpabilité ? Repentez-vous et ne pensez plus à vous-même. Tournez vos regards vers Jésus.