Les commodités. À ma grande surprise, j’ai entendu une personne utiliser ce mot pour décrire l’église qu’elle avait choisi de fréquenter. J’avais compris que la personne faisait référence aux différents ministères que l’église offrait, mais cela m’a rappelé la différence significative entre un bateau de pêche et un navire de croisière.

Dans ses dernières paroles à ses disciples, Jésus leur donne ce commandement : « Allez, faites de toutes les nations des disciples » (Mt 28.19). En bref, il nous appelle à être des pêcheurs d’hommes. Sans aucun doute, la vie d’un croyant est épanouissante. Mais nous manquons le coeur de l’Évangile lorsque notre engagement est basé sur ce qui nous est offert ou sur ce qui répond à nos besoins.

L’Église est l’instrument choisi par Dieu pour rendre son royaume visible. Certes, il est approprié que les Églises entrent en contact avec leur communauté grâce à des événements, des programmes et des idées qui annoncent l’Évangile de façon concrète et praticable. De même, l’Église doit être un endroit où chacun peut tisser des liens avec les membres de son groupe de croyants local.

Mais en toutes choses, il faut demeurer authentique. À la base, la marche chrétienne est celle de la foi, et si nous croyons qu’Hébreux 11 est vrai, il y a donc des croyants qui n’ont jamais vu le plein épanouissement de leurs espoirs de ce côté-ci du ciel (v. 35-40). Quand nous communiquons l’Évangile aux perdus ou quand nous instruisons des croyants, nous ne devons pas présenter Jésus comme une banque où l’on place quelque chose pour en retirer quelque chose. Nous possédons les richesses du ciel parce qu’il a souffert pour nous (Hé 2.10 ; 1 Pi 2.21 ; 4.1).

Notre foi en Christ doit être assez profonde afin que nous aussi nous soyons prêts à souffrir pour lui parce que nous savons qu’il nous a aimés le premier (Lu 9.23,24 ; 2 Ti 3.12).