Doug Eaton voulait célébrer son 65e anniversaire de naissance de façon particulière. Lorsqu’il a demandé à ses amis comment célébrer ce grand jour, on lui a suggéré de réaliser 65 gestes quelconques de bonté. Et c’est exactement ce qu’il a fait. Il a distribué des billets de 5 $ pendant 65 minutes à un carrefour très fréquenté. Selon Eaton, donner aux autres a été le plus beau cadeau qu’il aurait pu demander. « C’était fantastique », a-t-il dit.

Le cadeau d’anniversaire de monsieur Eaton à lui-même – donner des présents aux autres – est en fait une vertu des chrétiens de l’Église primitive. Alors que Paul se prépare à faire ses adieux aux anciens de l’Église d’Éphèse, il souligne cette vertu qu’est la générosité (Ac 20.35). En plus de les mettre en garde contre les faux enseignements, la persécution et la possibilité que des anciens tirent profit de leur position, il leur rappelle ses habitudes de travailler de ses propres mains, non seulement pour subvenir à ses besoins, mais aussi à ceux des autres (v. 28-34).

Puis il cite des paroles de Jésus : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (v. 35). Ces paroles n’apparaissent dans aucun des quatre Évangiles. Les paroles de Jésus n’ont pas toutes été consignées (Jn 21.25) et celles-là étaient probablement connues dans la tradition orale des apôtres. Paul laissait entendre qu’être généreux envers ceux qui ne peuvent survivre sans l’aide de leurs frères et soeurs était une caractéristique des premiers disciples de Jésus (Ac 2.45 ; 1 Jn 3.17).

Donner aux autres devrait aussi être une marque des vrais disciples de Jésus à notre époque. Dieu nous permet de gagner de l’argent non seulement pour subvenir à nos propres besoins, mais aussi pour bénir les autres (v. 34). Honorons donc notre Seigneur et célébrons notre nouvelle vie en mettant nos biens à la disposition de nos frères et soeurs dans le besoin pour le service de Dieu.