En mars dernier, un marin équatorien a sauvé Adrian Vasquez, 18 ans, qui dérivait sur l’océan depuis 28 jours à bord d’une goélette de 10 pieds. Lui et ses deux amis étaient partis pêcher, mais en revenant vers le rivage, le moteur est tombé en panne. Le froid et la faim ont causé la mort de ses deux amis. Lorsqu’il a été secouru, il se trouvait à près de 1 000 kilomètres de chez lui. Il s’accrochait à la vie et était complètement désorienté. « Il était silencieux, il avait l’air perdu », au dire du marin. Vasquez a demandé un téléphone pour rejoindre sa mère ainsi que son patron afin d’expliquer son absence.

Nicodème, un dirigeant religieux, avait plusieurs questions pour Jésus. Jean précise qu’il venait le voir « de nuit » (v. 2) afin de montrer à quel point il était perdu et cherchait à tâtons. Dans l’Évangile selon Jean, l’obscurité sert souvent de métaphore. Elle représente parfois le voile de confusion et la mort qui enveloppe le monde (3.19,20), et parfois les gens qui trébuchent et qui se perdent (11.10).

En revanche, Jésus est la lumière qui sauve le monde (1.9 ; 8.12). Sa lumière perce la plus impénétrable des obscurités. Là où se trouvent les ténèbres et la mort (partout), sa lumière brille de mille feux. Tous ceux qui sont perdus dans la nuit peuvent être trouvés grâce à la lumière de Jésus.

Nicodème marchera-t-il dans cette lumière, saisira-t-il l’enseignement de Jésus ? Il a demandé à plusieurs reprises si ce que Jésus enseignait était possible (v. 4,9). Nicodème n’arrivait pas à comprendre ce que disait Jésus.

« Si tu ne comprends pas, a dit Jésus, je ne peux rien pour toi » (v. 12, paraphrase). Les paroles de Jésus sont tout aussi valables pour nous. Si nous ne choisissons pas de suivre et de comprendre Jésus, si nous ne marchons pas dans la lumière, nous demeurons perdus, avançant à tâtons dans le noir.