Jésus était mort, ses bourreaux en ont été témoins (Mc 15.37‑39), Pilate l’a confirmé (15.44,45), deux juges de la cour ayant préparé son corps pour l’enterrement l’ont attesté (v. 43 ; Jn 3.1 ; 19.38,39). Jésus a été déposé dans un tombeau neuf, taillé dans le roc. L’entrée était scellée par une très grande pierre ronde (Mc 15.46). Pour ouvrir cette porte pesant de une à deux tonnes, beaucoup d’hommes forts étaient nécessaires. Cela préoccupait les femmes qui s’en allaient oindre le corps de Jésus : « Elles disaient entre elles : Qui nous roulera la pierre loin de l’entrée du sépulcre ? » (16.3.) Toutefois, elles s’inquiétaient inutilement, puisque la grande pierre « avait été roulée » (v. 4), un travail accompli par un ange (Mt 28.2).

Les autorités juives avaient mis en place des mesures de sécurité supplémentaires afin de s’assurer que le corps resterait dans le tombeau (27.62-66). L’imposante porte était scellée du sceau romain. Toute personne qui brisait le sceau se voyait imposer une sévère punition, comme l’emprisonnement ou même la mort. Une patrouille de soldats romains très bien formés avait été déployée pour garantir un maximum de sécurité. Il était très dangereux et pratiquement impossible à quiconque d’entrer ou de sortir de la tombe.

Mais l’impossible s’est produit.

Évidemment, il n’était même pas nécessaire que la pierre soit poussée pour que Jésus puisse sortir. Il aurait facilement pu traverser les murs de la tombe ou la porte (Jn 20.19,26). La pierre a été roulée pour nous. Elle a été déplacée dans le but de nous démontrer qu’un événement spectaculaire avait eu lieu à l’intérieur du tombeau. Cela s’est produit afin de permettre aux femmes, aux disciples de Jésus, à ses ennemis et à tous les autres d’entrer dans la tombe et de constater eux-mêmes que le corps n’était plus là (Mc 16.5,6).

La porte massive a été ouverte, non pas pour laisser Jésus sortir, mais pour permettre aux gens d’entrer et de voir par eux-mêmes que le tombeau était effectivement vide ! Jésus était ressuscité des morts ! (v. 6.)