Plusieurs pays exercent annuellement leur liberté en changeant littéralement le temps. Je l’ai vécu lorsque je suis allée aux États-Unis il y a quelques années. Lors de ma visite au printemps, j’ai été témoin de l’heure d’été, une loi nationale qui requiert que toutes les horloges soient reculées d’une heure. Cet ajustement permet d’économiser de l’énergie, et permet aussi aux enfants qui vont à l’école de profiter de plus de clarté matinale. Intéressant !

Dans notre monde postmoderne, la liberté du changement est une denrée précieuse. Elle va de pair avec les droits de la personne. Nous percevons la liberté comme la possibilité de suivre nos préférences, la capacité de faire tout ce que nous voulons, sans contraintes ni règles.

Cela semble bien, non ?

La Bible révèle que cela n’est pas la véritable liberté. Dans Jean 8.34, Jésus affirme : « [Quiconque] se livre au péché est esclave du péché ». En d’autres mots, mener une vie centrée sur soi (faire sa propre volonté et suivre ses propres désirs et préférences) conduit à la servitude du péché. Et non à la liberté. Mais si vous restez fidèles aux enseignements de Dieu, « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (v. 32).

Satan a changé les étiquettes de prix dans le monde. Il a réduit à zéro la valeur des choses inestimables qui apportent la joie éternelle, alors qu’il nous présente, dans un emballage attrayant, de la camelote qui mène à la dépendance et à l’asservissement. Nous avons désespérément besoin de la vérité de Dieu, celle qui nous permet de juger les choses selon leur valeur réelle.

Dans le chapitre 8 de son Évangile, Jean nous présente un exemple de cause à effet intéressant. Pour faire l’expérience de la liberté, nous devons premièrement connaître la vérité. Pour connaître la vérité, nous devons premièrement obéir à Dieu. La première étape vers la liberté, c’est l’obéissance. Est-ce illogique ? Oui. Mais le fait demeure que la vraie liberté n’est possible que si l’on vit sous l’autorité remplie d’amour de Dieu.