Deux dauphins, Shadow et Chelmers, sont morts d’une surdose de drogue au Delphinarium Connyland en Suisse. Les médecins légistes ont présumé que des fêtards sortant d’une rave partie à proximité ont versé une substance semblable à de l’héroïne dans le réservoir des dauphins. Le dresseur qui a retrouvé Chelmers l’a décrit comme « tremblant de partout et ayant de l’écume à la bouche ». Selon ces symptômes et la présence de buprénorphine dans leurs corps, il semble que leur mort ait été causée par la toxicité de leur environnement.

Il est surprenant de voir Dieu conduire son peuple dans un pays spirituellement nocif, pollué par l’idolâtrie. Pour le préparer à ce défi, Moïse lui dit : « Lorsque l’Éternel, ton Dieu, aura exterminé les nations que tu vas chasser devant toi […] garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant » (De 12.29,30). Afin de s’assurer que le peuple n’est pas infecté par l’une des coutumes nocives, Moïse lui ordonne de renverser les autels païens, de briser les statues, d’abattre les images taillées des dieux et de brûler les idoles (v. 3).

Le travail étant terminé, Dieu sait que ses enfants risquent encore d’être tentés d’adorer de faux dieux. Les faux prophètes, les membres de la famille et même les amis proches pourraient les y inciter. Dieu se sert de ce contexte attractif comme test. Si les Israélites écoutent leurs pairs plutôt que de l’écouter lui, il saurait qu’ils n’éprouvent pas d’amour sincère pour lui.

À notre époque, plusieurs d’entre nous vivent dans un environnement toxique, où la menace de l’idolâtrie est moins évidente, mais tout aussi dangereuse. Laisser notre culture nous dicter quoi adorer peut signifier en venir à se prosterner devant la notoriété d’une célébrité, de s’enorgueillir des performances de nos enfants, ou d’honorer la nature plutôt que son Créateur. Songez à détruire ces idoles subtiles, afin de mieux mettre en pratique le premier commandement (Ex 20.3).