Lorsqu’un homme entre dans le restaurant Denny’s proclamant qu’il est le nouveau patron, la gérante Tracy Brant ne mord pas à l’hameçon. Bien que l’homme soit habillé en veston cravate et qu’il porte une mallette, Tracy appelle le siège social du Denny’s pour vérifier la validité de ses dires. Entretemps, l’intrus bien habillé se faufile dans la cuisine pour s’y préparer un hamburger et des frites. Avant qu’il ait le temps de finir, Tracy confirme qu’il est un imposteur qui se fait passer pour le patron. Cet individu n’a pas d’autorité légitime dans ce restaurant.

Les chefs religieux de l’époque ont dépeint Jésus comme un simple imposteur, un intrus sans aucune autorité (Mc 11.27-33). Par contre, ceux qui connaissaient Jésus l’ont reconnu comme étant le maître de toute chose. En tant qu’étudiants de ses enseignements et témoins de ses miracles, ils étaient stupéfaits par son autorité (Mt 9.8).

Un jour, un officier romain a reconnu le pouvoir suprême de Jésus et a dit : « Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j’ai des soldats sous mes ordres ; et je dis à l’un : Va ! et il va ; à l’autre : Viens ! et il vient ; et à mon serviteur : Fais cela ! et il le fait » (Lu 7.8). Le centenier savait que Jésus avait ce genre de pouvoirs sur la maladie. Il s’est donc débrouillé pour que Jésus guérisse un de ses serviteurs. Contrairement à la majorité des gens qui ont demandé à Jésus d’exécuter des miracles sur place, le soldat lui a envoyé ce message : « Seigneur, ne prends pas tant de peine. Mais dis un mot, et mon serviteur sera guéri » (v. 6,7). Stupéfait, Jésus a répondu : « Je vous le dis, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi » (v. 9). Bien sûr, le serviteur a été guéri.

En tant que chrétiens, nous sommes appelés par notre prénom par celui qui règne sur le monde (Jn 10.3). Cette vérité devrait augmenter notre foi. Lorsque nous avons besoin d’aide, nous pouvons faire parvenir à Jésus un message comme suit : Dis simplement un mot de l’endroit où tu es.