El Shaddaï, un chant de louanges écrit par Michael Card et John Thompson contient plusieurs mots hébreux. Cette chanson a remporté le prix de la « Chanson de l’année » et Michael Card le prix de l’« Auteur-compositeur de l’année », à l’édition de 1983 des « Gospel Music Association Dove Awards » (Prix Dove de l’Association de musique gospel). Le titre de la chanson provient de Genèse 17.1 et Exode 6.3.

Refusant de laisser partir les Juifs, Pharaon les met au défi : « Qui est l’Éternel ? » (5.1,2.) Dieu répond en révélant et en réaffirmant son identité : « Et Dieu parla à Moïse, et lui dit : Je suis l’Éternel (Jéhovah). Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob, comme le *Dieu Tout-puissant » (Ex 6.2,3 ; Darby).

Les quatre lettres hébraïques YHWH – translitérées Jéhovah et traduites par « Je suis l’Éternel » (v. 2,6-8) – soulignent sa souveraineté et son autorité suprême. Les sept « promesses » qu’il a formulées confirment sa fidélité dans l’accomplissement de son plan de rédemption : « [Je] vous affranchirai […], je vous délivrerai de leur servitude, et je vous sauverai […]. Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu […]. Je vous ferai entrer dans le pays […] ; je vous le donnerai en possession » (v. 6-8).

En se révélant en tant qu’El Shaddaï – « Dieu Tout-Puissant » (v. 3), il veut que nous sachions qu’il est le YHWH éternel, tout-puissant, autosuffisant, omnipotent et infiniment bon. Il veut qu’on le reconnaisse comme notre libérateur (v. 7).

Le refrain d’El Shaddaï va comme suit : « El Shaddaï, El Shaddaï “Dieu Tout-Puissant”, El Elyonna Adonaï “Dieu Très-Haut”. D’âge en âge, tu es le même, par le nom puissant que j’aime. El Shaddaï, El Shaddaï, Erkamka na Adonaï, Je te louerai où que j’aille, El Shaddaï. »

Erkamka na Adonaï (selon le terme hébreu du Psaume 18.1) devrait être notre réponse : « Je t’aime, ô Éternel. »