Johannes Gutenberg a une idée qui va révolutionner le monde. Mais il a besoin de financement pour la réaliser. Il contacte son voisin, Johann Fust, qui lui prête l’argent nécessaire pour construire sa première presse à imprimer. Gutenberg fait d’abord ses remboursements de prêts en imprimant des indulgences pour l’Église catholique. Le travail est bien rémunéré, mais Gutenberg a une vision plus grande pour sa nouvelle machine. Il veut imprimer des bibles – des livres magnifiques en caractères gothiques qui ressemblent au style minutieux d’un scribe. Toutefois, sa bible de 1200 pages prend trop de temps à être produite et vendue, et après trois ans, il fait faillite. Gutenberg donne sa presse à Fust, qui l’utilise pour publier une grande variété de livres en Allemagne et en France.
Bien qu’il ait dû être contrarié de voir quelqu’un d’autre faire de l’argent grâce à son invention, Gutenberg peut être satisfait de la façon dont il s’est retiré.
Peut-être, que l’impression de bibles au lieu d’indulgences est une entreprise peu lucrative, mais Gutenberg n’avait aucun doute sur ce qui avait le plus de valeur (Lu 16.10). Ironiquement, le monde est d’accord puisque ces mêmes bibles qui ont causé la faillite de Gutenberg sont maintenant évaluées à 30 millions de dollars chacune. Vous êtes-vous déjà retrouvé face à une décision comme celle de Gutenberg ? Vous en avez assez de profiter des autres et vous choisissez de valoriser la Parole de Dieu au-dessus de toute autre chose, et vous réalisez qu’il y a un prix à suivre Christ (v. 13). Vous donnez peut-être votre meilleur conseil, même si cela signifie de voir votre client se diriger vers un autre magasin. Vous facturez le tarif habituel plutôt que de tromper un client qui serait prêt à payer plus. Vous avez choisi d’épouser votre fiancé(e) qui habite déjà avec vous sachant que l’aide gouvernementale vous serait coupée de moitié.
Jésus a dit que nos sacrifices financiers sont un acompte sur la richesse éternelle. Parce que vous avez été fidèles dans les « richesses injustes », on vous confiera les « véritables » (v. 11). Tu parles d’une bonne affaire !