Les athées sont lâches parce qu’ils n’ont rien à défendre ! #ultimatecowards. Les athées n’ont pas de sens moral. Ils embrasseraient un arbre et tueraient un bébé dans le ventre de sa mère ! #confused. »

Les mises à jour haineuses de Twitter continuent. Malheureusement, c’est un pasteur qui est derrière celles-là. Comme il est un frère dans la foi, je décide de lui transmettre ceci : « Vos tweets me pertubent. Je ne crois pas qu’ils font preuve de respect envers les athées. »

« Vous les respecteriez ! » a-t-il rétorqué. « C’est ce qui explique l’état de l’Église britannique. Parce que vous êtes perturbés ! » Il a poursuivi en me traitant de « postmoderne » et de « fleur bleue ». Je l’ai imploré d’adhérer aux directives des Écritures en démontrant de la douceur et du respect envers les non-croyants (1 Pi 3.15-17). Il a conclu ainsi : « Écoutez, lorsqu’il y aura autant d’anciens athées dans votre Église que dans la mienne, vous pourrez m’enseigner une meilleure méthode. » Puis, il a arrêté de me suivre sur Twitter.

Ironiquement, le pasteur avait partagé ceci un peu plus tôt : « Si votre première réaction à la suite d’un reproche est de répliquer plutôt que de réfléchir, vous ratez une occasion de permettre à Dieu de vous donner un grand coeur et une vie agréable. » Malheureusement, il n’a pas prêché par l’exemple.

Quelle est votre première réaction face à une réprimande ? Vous répliquez ou vous réfléchissez ? Les Proverbes en ont beaucoup à dire sur le sujet. L’Éternel nous corrige parce qu’il nous aime (Pr 3.12). L’homme sage a égard à la réprimande (15.5), « le moqueur ne la supporte pas » (v. 12), et l’orgueil nous empêche de l’écouter (13.10). Mais si nous l’acceptons, nous acquérons de la sagesse (15.31,32).

Comme j’ai pu le découvrir, la réprimande entraîne parfois des insultes (9.7). La leçon pour nous tous est que nous devons être de ceux dont la première réaction, face à la réprimande, est de réfléchir au lieu de répliquer et de l’accepter humblement comme la voie vers la sagesse (v. 8,9) et d’imiter notre humble Sauveur (Mt 11.29).