Je surveille les fluctuations de la bourse en réfléchissant aux effets de la peur et de l’avarice. Cette philosophie caractérisait le personnage d’un film de 1980 : « L’avarice, faute d’un meilleur mot, c’est bien ! L’avarice, c’est ce qu’il faut ! L’avarice, ça fonctionne ! […] L’avarice sauvera […] les États-Unis ! » Quelle folie !

Je repense à l’homme qui a demandé à Jésus de lui servir d’arbitre en forçant son frère à partager leur héritage. Jésus lui a refusé gain de cause mais lui a fait une plus grande faveur. Il lui a signalé ce qui motivait sa requête et les conséquences de celle-ci : « Gardez-vous avec soin de toute avarice ; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, serait-il dans l’abondance » (Lu 12.15).

Ensuite, Jésus a raconté la parabole d’un homme qui, ayant récolté en abondance, s’était mis en tête d’accroître ses biens et d’en profiter. Jésus a conclu ainsi : « Mais Dieu lui dit : Insensé ! cette nuit même ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as préparé, pour qui sera-ce ? Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n’est pas riche pour Dieu » (v. 20,21).

L’ennui avec l’avarice, c’est que nos biens finissent par disparaître. Pire encore, nous finissons par disparaître. Il vaut donc mieux nous amasser des trésors dans les cieux, investir dans les biens spirituels et devenir « riches pour Dieu ».