Il y a un an jour pour jour, les 155 passagers du vol 1549 de la US Airways ont cru qu’ils allaient mourir. Au décollage, à New York, l’avion a frappé un troupeau d’oies, qui a bloqué les deux moteurs. Étant parvenu à éviter que l’avion en vol plané s’écrase dans une partie de la ville à haute densité de population, le pilote a annoncé : « Préparez-vous à l’écrasement ! » Moins de 90 secondes plus tard, l’avion désemparé amerrissait dans les eaux froides du fleuve Hudson, où des bateaux et des ferries sont vite venus secourir les passagers et l’équipage, qui ont tous survécu. Les gens en ont parlé comme du « miracle du fleuve Hudson » et ont loué les mérites du pilote et de l’équipage. Une passagère reconnaissante a d’ailleurs dit : « On nous offre un second début. »

En période de crise, on saisit l’importance de chaque heure qui passe. Au fil de son petit train-train quotidien, on oublie toutefois souvent que chaque jour est un second début. « Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin. Oh ! que ta fidélité est grande ! L’Éternel est mon partage, dit mon âme ; c’est pourquoi je veux espérer en lui » (La 3.22-24).

Nous pouvons choisir de vivre avec gratitude pour la miséricorde et la grâce de Dieu, avec confiance en ses tendres soins et avec espoir parce qu’il est avec nous pour toujours. Aujourd’hui, Dieu nous offre un nouveau départ. Tirons-en le meilleur parti possible !