Dans notre groupe d’étude biblique, nous lisions Éphésiens 4.17-24 à voix haute quand Alyssa s’est mise à pleurer. La plupart d’entre nous se demandaient pourquoi, lorsqu’elle a dit doucement : « Je pleure parce que le fait de lire ce passage à voix haute me fait réaliser la condition de ceux qui sont perdus. Ils sont séparés de Dieu et ne le voient pas ! Et cela brise mon coeur ! »
Une personne dans la classe a reconnu plus tard qu’elle était mal à l’aise de n’avoir jamais été aussi triste pour les incroyants et d’avoir même parlé avec emballement du jugement de Dieu qui les attendait un jour.
L’apôtre Paul a décrit la condition des perdus en ces termes : « Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu […], à cause de l’ignorance qui est en eux » (Ép 4.18). Il a attesté qu’il éprouvait « une grande tristesse, et […] dans le coeur un chagrin continuel » parce que ses compatriotes ne connaissaient pas l’amour de Christ (Ro 9.1-3).
En réfléchissant à la condition des incroyants, rappelons-nous l’amour que Dieu leur porte : « Le Seigneur […] use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pi 3.9). Quand nous annonçons la Parole de Dieu et que nous prions avec ferveur pour les autres, des yeux s’ouvriront sur son amour. – A.M.C.