Une photographie étonnante d’une vieille femme assise sur un tas d’ordures m’a fait réfléchir. Elle souriait en mangeant de la nourriture qu’elle avait dénichée dans le dépotoir. Il fallait si peu pour que cette femme soit satisfaite.
On parle beaucoup de crise économique et d’augmentation du coût de la vie. Et beaucoup s’inquiètent de plus en plus au sujet de leur gagne-pain. Peut-on vraiment tenir compte de l’enseignement du Seigneur Jésus, qui a dit : « Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » (Mt 6.25.)
Notre Seigneur ne disait pas que nous n’avons pas besoin de travailler ou de manger, ou que nous ne devons pas nous soucier de la manière dont nous nous vêtons. Il nous mettait en garde contre le risque d’attacher à ces choses une importance telle que nous devenions esclaves de l’argent au lieu de faire confiance à Dieu. « Nul ne peut servir deux maîtres » (v. 24).
Chercher d’abord « le royaume et la justice de Dieu » (v. 33), c’est reconnaître que peu importe les efforts que nous déployons pour améliorer notre sort et celui de notre famille, au bout du compte, c’est le Seigneur qui comble nos besoins. Et puisque Dieu est notre Père céleste, nous ne manquerons de rien. – C.P.H.