La mère de l’ancien philosophe grec Socrate était sage-femme. Socrate a donc grandi en observant comment elle aidait les femmes à mettre de nouvelles vies au monde. Cette expérience a plus tard influencé sa méthode d’enseignement. Socrate a dit : « Mon art de maïeutique a mêmes attributions générales que le leur. La différence, c’est qu’il délivre les hommes et non les femmes et que c’est les âmes qu’il surveille en leur travail d’enfantement, non point les corps. »
Au lieu de simplement transmettre des connaissances à ses étudiants, Socrate utilisait parfois le processus douloureux qui consistait à leur poser des questions pénétrantes pour les aider à tirer leurs propres conclusions. Leur enseigner à penser ressemblait parfois au travail d’enfantement.
Paul a exprimé une idée semblable concernant la formation de croyants dans la foi : « Mes enfants, pour qui j’éprouve de nouveau les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous » (Ga 4.19). Il désirait que chaque croyant parvienne à la maturité spirituelle (Ép 4.13).
Devenir semblable à Christ est l’affaire de toute une vie ; il nous faut donc user de patience envers les autres et aussi envers nous-mêmes. Nous aurons tous des défis et des déceptions chemin faisant, mais si nous plaçons notre confiance en lui, nous croîtrons spirituellement et nous développerons des traits de caractère qui manifesteront une vie nouvelle. – H.D.F.