Quand on regarde Les Trois Croix, de Rembrandt, l’attention se porte d’abord sur la croix où Jésus est mort. Puis, quand on regarde la foule rassemblée au pied de cette croix, on est impressionné par les diverses expressions faciales et les actions des gens impliqués dans cet horrible crime de la crucifixion du Fils de Dieu. Finalement, les yeux se tournent vers le côté du tableau pour y voir un autre personnage, presque caché dans l’ombre. Certains critiques d’art disent que c’est une représentation de Rembrandt lui-même, car il a reconnu que par ses péchés il a contribué à clouer Jésus à la croix.

Quelqu’un a dit : « C’est facile de dire que Christ est mort pour les péchés du monde, mais c’est autre chose de dire que Christ est mort pour mes péchés […]. C’est saisissant de penser que nous puissions être aussi indifférents que Pilate, aussi rusés que Caïphe, aussi durs que les soldats, aussi cruels que la foule, ou aussi lâches que les disciples. Ce n’est pas seulement eux, mais aussi moi qui l’ai cloué au bois. J’ai crucifié le Christ de Dieu. J’ai participé aux moqueries. »

Placez-vous dans l’ombre avec Rembrandt. Vous vous y trouvez avec lui. Mais rappelez-vous ensuite ce que Jésus a dit lorsqu’il était cloué à la
croix : « Père, pardonne-leur ». Gloire à Dieu, car cela nous inclut, vous et moi !