J’aime bien vivre dans un pays où il y a quatre saisons. Toutefois, même si j’aime m’asseoir tranquillement avec un bon livre près d’un feu qui crépite quand il neige, je dois avouer que mon amour pour les saisons s’atténue quelque peu quand les longs jours gris de l’hiver s’étirent en février.
Mais en dépit de la température, il y a toujours quelque chose de spécial l’hiver : Noël ! Heureusement, longtemps après qu’on a ôté les décorations, la réalité de Noël continue de me remonter le moral en toutes circonstances.
Si ce n’était de la réalité de la naissance de Christ, non seulement l’hiver serait sombre et ennuyeux, mais notre coeur serait triste et sans espérance. Il n’y aurait pas d’espoir de liberté par rapport à la culpabilité et au jugement. Pas d’espoir de la présence rassurante et fortifiante de Christ dans les moments difficiles. Pas d’espoir pour un avenir assuré au ciel.
Dans l’hiver d’une vie troublée, le psalmiste a demandé : « Pourquoi t’abats-tu, mon âme […] ? » Le remède était clair : « Espère en Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu » (Ps 42.6).
Dans les contes de C. S. Lewis intitulés Narnia, M. Tummus se plaint de ce qu’à Narnia c’est « toujours l’hiver et jamais Noël ». Mais pour ceux d’entre nous qui savent que Dieu a créé les saisons, c’est toujours Noël dans notre coeur ! – J.M.S.