1- LA CRÉDIBILITÉ DE SON FONDATEUR.
Christ a dit être venu du ciel pour accomplir la prophétie, pour mourir afin d’expier nos péchés et pour conduire à son Père tous ceux qui croiraient en lui. Selon toute logique, il était soit un menteur, soit un hurluberlu, soit une légende, soit le Seigneur des cieux. Ses disciples du Ier siècle ont tiré leurs propres conclusions à ce sujet. Ils ont dit l’avoir vu marcher sur l’eau, calmer une tempête, guérir des infirmités, nourrir 5000 personnes avec quelques pains et quelques poissons, mener une vie irréprochable, subir une mort atroce et ressusciter. Au cours de son ministère, lorsque certains disciples de Jésus ont mal pris ses enseignements et l’ont quitté, il a demandé à ses intimes s’ils souhaitaient eux aussi le quitter. Pierre a parlé pour les autres en lui répondant : « Seigneur, à qui irions‑nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu » (Jean 6.68,69).
2- LA FIABILITÉ DE SON LIVRE.
Le livre sur lequel la foi chrétienne repose, dont la rédaction a fait participer 40 auteurs différents et s’est étendue sur une période d’environ 1600 ans, raconte une histoire qui commence par la création et qui se termine au seuil de l’éternité. L’intégrité de son récit historique et géographique est étayée par l’archéologie. Les rouleaux de la mer Morte trouvés à Qumran confirment d’ailleurs l’exactitude avec laquelle il a été recopié et nous a été transmis. Originaire ni de l’Orient ni de l’Occident, mais du Moyen‑Orient – le berceau de la civilisation -, la Bible continue de parler non seulement avec puissance spirituelle, mais aussi avec une exactitude prophétique convaincante.
3- SES EXPLICATIONS AU SUJET DE LA VIE.
Tous les systèmes religieux tentent de donner un sens à notre existence. Tous tentent d’expliquer notre soif d’importance, le problème de la souffrance et l’impossibilité d’éviter la mort. Toutes les religions tentent d’appliquer la conception du cosmos à notre vie individuelle. C’est cependant la foi chrétienne qui reflète le souci du détail empreint de tendresse qui se voit si manifestement dans les espèces et les écosystèmes du monde naturel. C’est Christ qui parle d’un Père prenant note de chaque passereau qui tombe à terre, un Père qui compte même les cheveux sur notre tête (Matthieu 10.29‑31). C’est Christ qui révèle un Dieu montrant combien il se soucie de tous ceux qu’il a créés. C’est Christ qui a revêtu notre humanité afin de ressentir ce que nous ressentons, pour ensuite souffrir et mourir à notre place. C’est Christ qui révèle un Dieu se souciant autant de sa création que l’indiquent la conception et les détails du monde naturel (Psaume 19.2‑7 ; Romains 1.16‑25).
4- SA CONTINUITÉ DU PASSÉ.
La foi chrétienne offre une continuité à nos racines ancestrales les plus profondes. Ceux qui mettent leur confiance en Christ acceptent le même Créateur et Seigneur qu’Adam, Abraham, Sarah et Salomon ont adoré. Jésus n’a pas rejeté le passé. C’est le Dieu du passé (Jean 1.1‑14). Lorsqu’il vivait parmi nous, il nous a montré à vivre conformément au plan originel. En mourant, il a accompli tout le système sacrificiel de l’Ancien Testament. Puis, en ressuscitant des morts, il a accompli par le salut qu’il nous offrait la promesse que Dieu avait faite à Abraham, selon laquelle par sa postérité il allait apporter la bénédiction au monde entier. La foi chrétienne n’est pas entrée en existence avec Christ. De la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, il ne s’agit que d’une seule et même histoire. C’est l’histoire de Christ, et la nôtre (Actes 2.22‑39 ; 1 Corinthiens 15.1‑8).
5- SA DÉCLARATION FONDAMENTALE.
Les premiers chrétiens n’étaient pas mus par la dissidence politique ou religieuse. Leurs premières difficultés n’étaient pas d’ordre moral ou social. Ce n’étaient ni des théologiens reconnus ni des philosophes sociaux. C’étaient des témoins. Ils ont risqué leur vie pour faire savoir au monde qu’ils avaient vu de leurs propres yeux un innocent mourir et marcher miraculeusement parmi eux trois jours plus tard (Actes 5.17‑42). Leur argumentation était des plus concrètes. Jésus avait été crucifié sous le gouverneur romain Ponce Pilate. Son corps avait été enseveli dans un tombeau emprunté que l’on avait scellé. On avait posté des gardes à l’entrée afin d’empêcher quiconque de pénétrer dans le tombeau. Pourtant, trois jours plus tard, on avait retrouvé le tombeau vide et des témoins déclaraient Jésus vivant au péril de leur vie.
6- SON POUVOIR DE TRANSFORMATION DES VIES.
Non seulement les premiers chrétiens ont été transformés du tout au tout, mais aussi l’un de leurs pires ennemis. Du tueur de chrétiens qu’il était, Paul est devenu l’un de leurs plus grands défenseurs (Galates 1.11‑24). Plus tard, il a fait état des transformations qui s’étaient produites également chez d’autres, en écrivant ce qui suit à l’Église de Corinthe : « Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. Et c’est là ce que vous étiez, quelques‑uns d’entre vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus‑Christ, et par l’Esprit de notre Dieu » (1 Corinthiens 6.9b‑11).
7- SON ANALYSE DE LA NATURE HUMAINE.
La Bible dit que les vrais problèmes de la société sont des problèmes du cœur. À notre époque marquée par l’information et la technologie, les défauts de caractère ont scandalisé les institutions de la famille, du gouvernement, de la science, de l’industrie, de la religion, de l’éducation et des arts. Dans la société la plus sophistiquée que le monde ait jamais connue, notre réputation nationale est entachée par des problèmes de préjugés raciaux, de dépendances de toutes sortes, de mauvais traitements, de divorce et de maladies sexuellement transmissibles. Beaucoup de gens souhaitent croire que nos problèmes sont imputables à l’ignorance, au régime alimentaire et au gouvernement. Toutefois, à notre génération et à toutes les autres, Jésus a dit : « Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les débauches, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Voilà les choses qui souillent l’homme » (Matthieu 15.19,20a).
8- SA PERCEPTION DES RÉALISATIONS HUMAINES.
Génération après génération, nous espérons que tout ira pour le mieux. Nous avons livré des guerres qui allaient mettre fin à toutes les guerres. Nous avons mis au point des théories éducatives qui allaient produire des enfants éclairés et non violents. Nous avons conçu des technologies qui allaient nous délivrer de l’esclavage écrasant du travail. Pourtant, nous sommes plus près que jamais de ce que le Nouveau Testament décrit comme une fin des temps marquée par les guerres et les bruits de guerre, les tremblements de terre, les maladies, la perte de l’amour et l’imposture spirituelle (Matthieu 24.5‑31 ; 2 Timothée 3.1‑5).
9- SON INCIDENCE SUR LA SOCIÉTÉ.
Un rabbi charpentier de Nazareth a changé le monde. Calendriers et documents datés témoignent en silence de sa naissance. La croix sur les toitures, en colliers et en boucles d’oreilles rend un témoignage visuel de sa mort. La vision du monde occidentale, sur laquelle sont fondées la moralité sociale, la méthodologie scientifique et une éthique de travail qui alimentent l’industrie, est enracinée dans des valeurs chrétiennes fondamentales. Les organismes de secours social, tant en Occident qu’en Orient, ne sont pas mus par les valeurs de l’hindouisme, du bouddhisme, de l’athéisme ou du gnosticisme séculier, mais par les valeurs directes ou résiduelles de la Bible.
10- SON OFFRE DE SALUT.
Les systèmes religieux de rechange ont des sauveurs qui restent dans leur tombe. Aucun autre système n’offre la vie éternelle en cadeau à ceux qui croient en celui qui a vaincu la mort pour eux. Aucun autre système n’offre l’assurance du pardon, la vie éternelle et l’adoption dans la famille de Dieu en faisant appel et en faisant confiance à quelqu’un comme une personne en train de se noyer fait appel et fait confiance au secours d’un sauveteur (Romains 10.9‑13). Le salut que Christ offre ne dépend pas de ce que nous avons fait pour lui, mais de notre acceptation de ce qu’il a fait pour nous. Au lieu d’efforts moraux et religieux, ce salut requiert une reconnaissance désespérée de nos péchés. Au lieu de réalisations de foi personnelles, il requiert un constat d’échec. Contrairement à toutes les autres options de foi, Christ nous demande de le suivre, non pas pour mériter notre salut, mais en guise d’expression de notre gratitude, de notre amour et de notre confiance envers celui qui nous a sauvés (Éphésiens 2.8‑10).
VOUS N’ÊTES PAS LE SEUL si vous doutez encore du caractère raisonnable de la foi en Christ. Souvenez‑vous toutefois que Jésus a dit que nous n’avions pas à éliminer nos doutes par nous‑mêmes. Il a dit : « Si quelqu’un veut faire sa volonté [celle de Dieu], il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon propre chef » (Jean 7.17).
Si vous voyez en quoi il est raisonnable de croire en Christ, rappelez‑vous que la Bible dit à la famille de Dieu : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2.8,9). Le salut que Christ offre ne constitue pas une récompense pour des efforts fournis, mais un don fait à tous ceux qui mettent leur confiance en lui.
Pour accepter le pardon et la vie éternelle que Dieu vous offre gratuitement, vous pouvez faire une prière comparable à celle‑ci : « Dieu, je me sais pécheur. Je sais que je ne peux pas me sauver moi‑même. Je crois que Jésus est mort sur la croix pour expier mes péchés. Je crois qu’il est ressuscité des morts afin de vivre sa vie en tous ceux qui croient en lui. Je le reçois maintenant comme mon Sauveur. J’accepte ton offre de pardon et de vie éternelle. Merci, Père. Je prie au nom de Jésus. Amen. »
Si vous avez pris la décision de mettre votre confiance en Christ, veuillez nous le faire savoir par courrier ou par courriel (francais@rbc.org) et vous recevrez, sans frais ni obligation, du matériel de croissance spirituelle et d’étude biblique conçu dans le but de vous aider à grandir dans votre nouvelle vie d’enfant de Dieu. Nous vous recommandons également de demander à Dieu de vous guider vers une Église qui enseigne la Bible avec fidélité dans un esprit d’amour et de ressemblance à Christ.