Le ménage de la maison
Dernièrement, j’ai changé de chambre dans la maison que je loue. J’y ai consacré plus de temps que prévu, car je refusais de simplement transférer mon désordre (considérable) dans une nouvelle chambre. Je tenais à repartir à neuf. Après avoir passé plusieurs heures à faire du ménage et du triage, j’ai déposé près de ma porte d’entrée des sacs remplis de choses destinées aux ordures ou au recyclage. Au terme de ce long processus épuisant, je me suis retrouvée dans une belle pièce où j’étais heureuse de passer du temps.
Des oeuvres inachevées
Au moment de sa mort, le grand artiste Michel-Ange a laissé derrière lui de nombreux projets inachevés. Il faut quand même savoir que, dans le cas de quatre de ses sculptures, il n’a jamais eu l’intention de les terminer. Bien que L’esclave barbu, L’esclave Atlas, L’esclave s’éveillant et Le jeune esclave puissent sembler inachevés, ces oeuvres sont telles que Michel‑Ange les a voulues. L’artiste désirait ainsi illustrer le sentiment qu’un esclavage sans fin pouvait faire éprouver.
Miséricorde attendue et reçue
Lorsque je me suis plainte de ce que les choix d’une amie qui l’enfonçaient dans le péché m’affectaient, la femme avec qui je priais chaque semaine a mis sa main sur la mienne en me disant : « Prions donc pour nous tous. »
Jamais trop loin
Mon épagneul a été reconnu comme étant l’un des chiens les plus talentueux et travaillant de notre communauté de chasse. Il s’aventurait sur la glace mince pour récupérer le gibier tandis que les autres chiens faisaient demi-tour. Il n’avait aucun problème à poursuivre un faisan à travers les ronces épaisses et les épines, zones que les autres chiens évitaient à cause de leur densité. Sa détermination était si grande qu’il est même allé chercher quelque chose tout de suite après s’être cassé la patte ! Pourtant, lorsqu’il n’avait que 18 mois, je me suis demandé s’il n’allait jamais devenir un bon chien de chasse. Sa personnalité déterminée semblait impossible à tenir en laisse et j’étais prêt à jeter l’éponge parce que selon les apparences, il n’allait jamais devenir un compagnon obéissant.
Un parcours de foi
Depuis sa première parution en 1880, le livre de Lew Wallace intitulé Ben‑Hur, une histoire sur le Christ n’a jamais été en rupture de stock. On dit de ce livre qu’il a été le plus influent du XIXe siècle et qu’il continue de captiver ses lecteurs de nos jours en tissant sous leurs yeux la véritable histoire de Jésus à même la vie fictive d’un jeune noble Juif nommé Juda Ben‑Hur.
Des coeurs transformés
En 1738, le Britannique John Wesley a assisté à un culte lors duquel on prêchait sur l’épître aux Romains. Wesley a écrit que ce soir-là, alors qu’il écoutait le message de l’Évangile, son coeur s’est réchauffé d’une façon étrange et il savait au fond de lui-même que Jésus était mort pour le sauver de ses péchés. John Wesley a éventuellement fondé le méthodisme, une approche de la mise en pratique de la foi chrétienne encore en vigueur aujourd’hui.
La nécessité de se souvenir
Microsoft Corporation a réalisé une étude sur la capacité d’attention des humains ; les résultats sont quelque peu loufoques et humiliants. Les chercheurs ont découvert que l’humain moderne a une capacité d’attention d’environ huit secondes ; le bombardement constant des médias à notre endroit en étant partiellement responsable. Comparez ce résultat avec l’attention d’un poisson rouge qui est de neuf secondes.
Choisir de changer
S’étant procuré un petit robot, mon fils s’est amusé à le programmer de manière à lui faire accomplir des tâches simples : le faire avancer, s’arrêter et revenir sur ses pas. Il pouvait même lui faire émettre des bips et produire des bruits enregistrés. Le robot faisait exactement ce que mon fils lui commandait. Il n’éclatait jamais de rire ni ne changeait de direction à l’improviste. Il n’avait pas le choix d’obéir.
Des paroles qui ont du poids
À mes débuts dans l’équipe de la rédaction du Notre Pain Quotidien, je choisissais le verset de la couverture des méditations de chaque mois. Après quelque temps, je me suis mis à me demander si cela était utile. Peu après, une lectrice m’a écrit qu’elle avait prié pour son fils pendant plus de vingt ans, sans qu’il s’intéresse à Jésus. Puis un jour, il était passé lui rendre visite chez elle et avait lu le verset apparaissant sur la couverture du NPQ posé sur la table. Or, l’Esprit s’était servi de ce verset pour le convaincre, si bien qu’il a donné sa vie à Jésus à l’instant même.
Soyez réconciliés
Ils sont assis côte à côte sur un tapis de paille, lui, vêtu d’un pantalon beige et d’une chemise blanche et pourpre, et elle, vêtue d’une robe bleue et jaune. « J’ai pris part à l’assassinat du fils de cette femme », dit François, l’un des milliers d’hommes hutus qui ont commis des crimes contre les Tutsis lors du génocide rwandais de 1994. « Il a tué mon fils », dit Épiphanie, « puis il est venu me demander pardon. »