Microsoft Corporation a réalisé une étude sur la capacité d’attention des humains ; les résultats sont quelque peu loufoques et humiliants. Les chercheurs ont découvert que l’humain moderne a une capacité d’attention d’environ huit secondes ; le bombardement constant des médias à notre endroit en étant partiellement responsable. Comparez ce résultat avec l’attention d’un poisson rouge qui est de neuf secondes.

Outre son côté humoristique, ce commentaire au sujet de notre capacité peut aussi être préoccupant pour notre vie spirituelle. La remémoration est une discipline spirituelle qui est encouragée partout dans l’Écriture. Elle est particulièrement importante parce qu’elle nous permet d’être éclairés lors des périodes difficiles de notre vie. Dans Psaume 77, l’attitude du psalmiste est complètement transformée lorsqu’il se rappelle la fidélité de Dieu envers les générations passées, un souvenir qui l’aide à porter un regard neuf sur sa situation actuelle. Il a écrit : « Je rappellerai les oeuvres de l’Éternel, car je me souviens de tes merveilles d’autrefois » (V. 12). Ce verset est loin d’être le seul passage de l’Écriture qui décrit l’importance de la mémoire. Examinez, par exemple, la directive semblable donnée dans Deutéronome 7.18.

Si nous sommes incapables de nous rappeler le passé d’une manière saine, nous n’arriverons pas à nous rappeler les bontés de Dieu, et ainsi nous perdrons notre capacité à ressentir sa présence dans le présent. C’est pourquoi il est essentiel que nous reconnaissions l’importance de se rappeler et de célébrer ce que Dieu a fait dans notre vie et de « méditer sur [ses] oeuvres » (PS 77.13 ; Semeur). Le but n’est pas simplement émotionnel (se sentir bien pour un temps seulement), mais de transformer notre point de vue en nous aidant à comprendre qui est Dieu : « [Le] Dieu qui fait des prodiges » (V. 15).